Peu adroits en première période, les Niçois se sont montrés supérieurs durant toute la durée de la rencontre. L’entrée d’Evann Guessand en seconde période a apporté une vivacité dans le jeu des hommes de Christophe Galtier, convertie par Thuram et Gouiri, ce dernier étant omniprésent dans le jeu de son équipe cet après-midi.
Malgré l’absence de Fabien Centonze, habituellement très présent dans le jeu messin, les cinq premières minutes sont fluides, et portées dans le camp niçois. Néanmoins dès la 15e minute, Amine Gouiri, visiblement très en jambes cet après-midi, est l’auteur de plusieurs frappes obligeant Marc-Aurèle Caillard à s’employer sur sa ligne pour empêcher les siens de courir après le score. Gouiri et Dolberg portent de nombreuses fois le danger dans la surface messine, mais à la demi-heure de jeu non-plus, la frappe tentée ne fait pas mouche, bien stoppée par le portier des Grenats sur sa ligne.
Khéphren Thuram, également très porté vers l’avant depuis son poste de milieu de terrain, inquiète Caillard dans un angle fermé, mais manque une autre occasion qui aurait certainement mérité meilleur sort. Sur une contrattaque, Gouiri sert le Français de l’autre côté du jeu face au but, mais son contrôle trop imprécis avorte l’action, ce qui ne manque pas d’agacer particulièrement Christophe Galtier face au manque de réalisme de son équipe dans la zone de vérité. À la mi-temps, le score reste nul et vierge, alors que le FC Metz a totalement subi le tempo imposé par les Niçois. L’OGCN n’est pas loin d’ouvrir le score, mais doit se méfier des quelques situations messines, notamment sur coups de pieds arrêtés qui pourraient sonner comme une mauvaise surprise.
Nice a gardé le contrôle
À la reprise du match, les intentions niçoises apparaissent intactes, et les hommes de Christophe Galtier poussent davantage pour concrétiser leur nette domination. Peu avant l’heure de jeu, Amine Gouiri positionné sur l’aile gauche, adresse un centre perçant à Thuram bien placé dans la surface. Le milieu de terrain manque d’abord sa reprise de volée, mais parvient à marquer d’un geste acrobatique réussi pour rattraper sa maladresse technique. Caillard est battu pour la première fois de la journée à bout portant, alors qu’il avait été ardemment sollicité en première période.
À un quart d’heure de la fin de la partie, Evann Guessand, entré en jeu en cours de seconde période, lance un pressing serré sur Jean-Armel Kana-Biyik, esseulé avec la balle au pied. Le Niçois récupère le ballon et le transmet à Amine Gouiri, transformant son face-à-face en but face à Caillard impuissant. Néanmoins, cette réalisation est refusée après visionnage de la vidéo, pour une faute au départ de l’action, lors de la récupération de Guessand sur Kana-Biyik jugée trop rugueuse. Le break est tout de même fait à la 85e minute sur un pénalty obtenu par Evann Guessand, décidément très présent depuis son entrée en jeu. Amine Gouiri transforme sa tentative en panenka, touchée par Caillard du bout des doigts, franchissant tout de même la ligne de peu.
Avec ce résultat, Nice consolide sa 2e place, toujours à la merci d’une victoire marseillaise étant donné leur match de retard. Metz, toujours 16e, peut se faire reprendre par Clermont, Lorient ou Bordeaux en cas de victoires de ces équipes concurrentes.