Ligue 1 : Stade Rennais - FC Lorient : Le pénalty aurait-il dû être accordé aux Merlus ?

Après près d’un quart d’heure de jeu, le Stade Rennais a trouvé le chemin des filets sur une action pleine de réussite conclue par Benjamin Bourigeaud. Les Rennais ont ensuite profité d’un but superbe signé Martin Terrier pour faire le break rapidement. Avant cette accélération dans le jeu, les Merlus devaient-ils obtenir un pénalty ?

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© Site officiel Stade Rennais

Incontournable dans le jeu de son équipe depuis le début de la saison, Benjamin Bourigeaud a permis aux Rouge et Noir d’ouvrir le score grâce à un soupçon de réussite. Dreyer avait pourtant réussi le plus difficile en arrêtant la première tentative de Martin Terrier excentré. L’ancien lyonnais a ensuite permis à Rennes de faire le break grâce à un plat du pied parfaitement exécuté, et ce malgré un début de match plutôt appliqué de la part des Lorientais. Ces deux situations seraient-elles intervenues si les Merlus avaient ouvert le score ? La question mérite d’être posée.

Une main de Traoré ?

Dans le camp des Lorientais, cela ne fait certainement aucun doute : il y avait bien pénalty pour les Merlus. Dans les 10 premières minutes, les hommes de Christophe Pélissier étaient dans la surface des Rennais et faisaient face au bloc des Rouge et Noir. En position de centre, la formation des Merlus était proche de mettre le ballon face au but, mais il s’est fait contrer par le capitaine Hamari Traoré. À cet instant, cela semblait évident que le joueur malien avait heurté la balle de la main, mais l’arbitre en a voulu autrement.

Après visionnage de l’assistance vidéo, le corps arbitral a pris la décision que la main ne valait pas une faute dans la mesure où celle-ci était collée au corps du capitaine rennais. Cependant, les images au ralenti ne semblent pas si claires, et le coude du latéral droit aurait visiblement pu être considéré comme fautif sur cette action. Sur les réseaux sociaux, les supporters lorientais semblaient trouver injuste l’issue de cette décision au regard du pénalty accordé au Paris Saint-Germain face à l’Olympique de Marseille. À vitesse réelle, la main de Traoré aurait effectivement pu être comparée à celle de Valentin Rongier. La décision était-elle la bonne de la part de l’arbitre central de cette rencontre ? Le fait est que le SRFC n’a pas traîné pour prendre un avantage certain depuis.