L’homme qui valait 118 millions d’euros confirme cette saison. Transféré pour un montant dont seul Manchester City est capable en Premier League pour un joueur n’ayant pas encore prouvé au haut niveau, Jack Grealish performe et se montre au niveau des attentes placées en lui après quelques matchs. Le pas entre la performance dans un club modeste et la performance au haut niveau et à haute intensité n’est pas toujours simple, mais dans son cas, les choses se déroulent à merveille.
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Lors de l’Euro déjà, les entrées en jeu de Jack Grealish ne laissaient pas indifférents ceux qui ne le connaissaient pas encore. Joueur d’Aston Villa avant cet été, l’Anglais né à Birmingham a 26 ans et rêvait d’enfin intégrer un grand club. Alors qu’il a rallié Manchester City le jour même ou le FC Barcelone annonçait le départ de Messi, son arrivée dans l’équipe de Pep Guardiola n’a pas suscité autant de réactions qu’attendu. En deux mois à peine, Grealish a pourtant mis tout le monde d’accord.
Un attaquant complet
Dans le 4-3-3 concocté par Pep Guardiola, Jack Grealish se place souvent sur l’aile gauche de l’attaque, mais peut aussi bien occuper l’axe, avec un rôle de faux numéro 9 dont le technicien catalan a le secret. Parfaitement intégré à ce style de jeu offensif, dominateur, dont la clé réside dans la possession du ballon, l’anglo-irlandais prend ses marques. En effet si son apport défensif n’est pas son point fort, cela ne pose pas de problème particulier dans le schéma de Manchester City. Dribbleur, très bon passeur, il est également solide physiquement du haut de son mètre 80 et sait se montrer conquérant dans les duels où dans ses tenues de balles. Son profil reste à affiner mais colle idéalement à ce dont les Skyblues ont besoin.
Sur le plan statistique, Grealish joue en moyenne 80% des minutes possibles depuis son arrivée et n’a manqué que la dernière rencontre face à Burnley dernièrement. Sur les dix matchs auxuqels il a pris part, l’Anglais a marqué deux buts et délivré deux passes décisives. Il participe en moyenne à 12% des buts de son équipe de Premier League et à 33% des buts de City en Ligue des Champions. Une influence intéressante pour un nouveau venu qui semble mériter sa place parmi cette élite du championnat.
Pep Guardiola le dit lui-même, le travail n’est pas terminé mais le numéro 10 de City lui donne entière satisfaction.