L’Olympique Lyonnais est en terres écossaises, plus précisément au Murrayfield Stadium, pour une affiche de gala qui opposent les hommes de Laurent Blanc à ceux d’Erik Ten Hag. C’est la troisième fois que les deux formations s’affrontent puisqu’auparavant seule une confrontation aller-retour en huitièmes de finale de Ligue des Champions de la saison 2007/2008 les avait opposées.

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De quoi nous ramener à un temps où les deux équipes avaient une domination nationale extraordinaire. Karim Benzema avait, au match aller, illuminé Gerland de sa classe de par un enchaînement qui restera dans la légende mais au match retour, Carlos Tevez avait anéanti les derniers espoirs de qualification lyonnaise en toute fin de match. Les deux clubs mythiques n’ont plus la même grandeur qu’auparavant, mais ce match reste quoiqu’il arrive particulièrement intriguant.
Le néant collectif et une individualité inquiétante...
Pour cette affiche programmée en début d’après-midi, Laurent Blanc a aligné un onze où se mélange titulaires assurés et jeunes joueurs qui ont une carte à jouer. C’est le quatuor offensif rhodanien qui a particulièrement intrigué les supporters lyonnais puisque Mohamed El Arouch était aligné en numéro 10 derrière Alexandre Lacazette et que Jeffinho et Amine Sarr occupaient respectivement l’aile droite et gauche lyonnaise. Dans un stade acquis à la cause des Mancuniens, ce sont les Red Devils qui se sont montrés, assez logiquement à leur avantage et ont mis à rude contribution Anthony Lopes. Face à des Red Devils qui n’ont pas pratiqué la possession à outrance, chez l’OL, c’est la fébrilité technique lyonnaise et l’illisibilité tactique mise en place par Laurent Blanc qui a interloqué les supporters et observateurs laissant un champ libre assez inquiétant aux contre-attaques menées par Antony ou Jadon Sancho. Bénéficiant de la possession par moment, sans que les Red Devils ne prônent un pressing plus intense que cela, une chose qui saute aux yeux est à quel point les circuits de passe étaient inexistants chez les Gones ! Étant donné la date de reprise de l’OL, depuis le 6 juillet, difficile de mettre ça sur le compte du temps ou encore d’adaptations… Les plus grosses différences olympiennes se sont faites par le dribble, comme Mohamed El Arouch aux alentours de la 18ème minute, et les dépassements de fonctions contrairement à ce que l’on aurait pu envisager de voir dans le jeu.
Alexandre Lacazette, comme lors de la saison qui vient à peine de se terminer, semblait être le seul à apporter le danger sur les cages de Mat?j Ková? en multipliant les bons déplacements tandis qu’Amin Sarr a été, une fois de plus, tout bonnement fantomatique et inquiétant au vu de l’argent investi sur le Suédois. Pire encore, l’international espoir suédois a bénéficié d’une occasion en or pour ouvrir le score, mais son contrôle de balle complètement raté ne lui a pas permis d’armer sa frappe et tenter sa chance, toutefois une question sur un éventuel penalty est débattable… Avec 11 ballons touchés à la mi-temps, l’aile gauche ne semble définitivement pas convenir à un joueur en manque de confiance et qui ne trouve pas sa place au sein du collectif rhodanien. La comparaison avec Mohamed El Arouch joue en sa défaveur et seule la prestation de Jeffinho est moins bonne que celle d’Amin Sarr tant le Brésilien semble peu déterminé à tout donner sur cette première mi-temps.