Mercato Angers : Un transfert à l'origine d'une grande discorde

Le SCO d’Angers a vu sa dynamique positive s’interrompre sur la pelouse du Clermont Foot puisque les hommes d’Alexandre Dujeux ont été trop maladroits dans leur surface de réparation provoquant deux penalties transformés par les Auvergnats. Pour autant, comme régulièrement, c’est un agissement du passé qui vient marquer l’actualité du SCO.

Illustration : "Mercato Angers : Un transfert à l'origine d'une grande discorde "
© Site officiel SCO Angers

Ici, nulle mention d’agissements extra-sportifs comme le club du Maine-et-Loire a tristement habitué ses supporters entre les diverses gardes à vue de Saïd Chabane, les accusations concernant Mohamed Sifaoui ou encore la décision de justice concernant Ilyes Chetti coupable d’agressions sexuelles. Fait rare, le SCO est justement mentionné pour une opération financière rondement menée ou presque… Explications.


Une vente réussie mais à quel prix ?


En effet, nos confrères de 20 Minutes se seraient procurés diverses informations sur l’origine des distensions entre Christophe Galtier et Julien Fournier. En quoi cela concerne-t-il le SCO d’Angers ? Et bien, beaucoup plus que ce que vous ne l’aviez imaginé. Effectivement, les premières tensions entre le directeur sportif de l’OGC Nice et le technicien prendraient racine sur l’arrivée de Billal Brahimi. Lors du mercato hivernal 2022, Christophe Galtier aurait réclamé des recrues d'expérience à son directeur sportif qui, lui, n’en a fait qu’à sa tête et a fait signer l’ailier algérien en provenance du SCO. Le clan Galtier a donc été particulièrement cinglant vis-à-vis de cette arrivée : « Un remplaçant d’Angers pour huit millions d’euros, il fallait y penser ». Une remarque amère qui n’a pas été la seule puisque le ton a été encore plus acerbe par la suite : « C’est tout de même extrêmement troublant. Vous avez un garçon qui arrive en janvier à Nice, Brahimi, acheté par Angers quelques mois plus tôt pour 1,3 million à Reims, qui n’est pas titulaire à Angers et qui est revendu quatre mois plus tard pour 7 millions d’euros. C’est magnifique ! Acheter un joueur qui n’a rien prouvé à ce prix-là, faut quand même être sacrément costaud. Or, c’est Fournier qui gère cette affaire tout seul, et c’est là que commencent les véritables tensions avec Galtier. ». Il est vrai que cette plus-value instantanée en avait étonné plus d’un malgré la montée en puissance de l’ancien Manceau et questionne après les soupçons qui pèsent sur Saïd Chabane pour blanchiment d’argent en bande organisée ou encore exercice illégal de la fonction d'agent.

Ainsi, le parquet de Bobigny a de vifs soupçons sur le prix de ce transfert puisque d’après 20 Minutes la justice envisage qu’il ait pu être gonflé pour permettre aux différents intermédiaires d’obtenir de bien plus généreuses commissions. À l’époque, Julien Fournier s'était défendu par ces termes : « Le marché, sur ces postes-là, est extrêmement compliqué. Ces joueurs-là, avec des qualités assez rares, sont extrêmement chers. Je sais, enfin, je pense que l’investissement qu’on a fait, ce n’est pas cher. ». Cette bonne affaire pourrait donc se retourner contre le SCO qui se serait rendu coupable de faits graves sur ce dossier. A suivre…