Après la défaite frustrante de l'AS Saint-Étienne face au Red Star (1-2), l'entraîneur norvégien Eirik Horneland s'est montré catégorique concernant les solutions à apporter aux problèmes défensifs de son équipe. Interrogé sur la nécessité de recruter lors du mercato hivernal pour renforcer une arrière-garde qui a déjà encaissé 19 buts cette saison, le technicien stéphanois privilégie une approche interne plutôt que de chercher des renforts externes. Cette position tranche avec les critiques qui s'intensifient autour de la gestion sportive du club, notamment après des investissements considérables qui n'ont pas encore porté leurs fruits sur le plan défensif. L'ASSE se trouve dans une situation paradoxale où malgré des moyens financiers importants, l'équilibre défensif reste précaire et expose l'équipe à des revers comme celui subi à Bauer.
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Un constat d'échec qui interpelle
La situation défensive de l'ASSE suscite de vives interrogations, particulièrement de la part d'observateurs avisés du football français. Romain Molina n'a pas mâché ses mots sur les réseaux sociaux, pointant du doigt une gestion sportive défaillante : "Avoir dépensé 50 millions en un an et demi et ne pas avoir réussi à améliorer sa défense, c'est un sacré exploit des dirigeants stéphanois, qui se congratulaient après avoir étrillé Pau cette semaine. Quand vont-ils redescendre sur terre et corriger leurs erreurs ?" Cette critique acerbe met en lumière le paradoxe stéphanois : malgré des investissements massifs de 50 millions d'euros sur dix-huit mois, la défense reste le maillon faible de l'équipe. Les latéraux Ferreira et Annan sont régulièrement pris à défaut, devenant des cibles privilégiées pour les adversaires qui exploitent systématiquement ces failles. Cette vulnérabilité récurrente interroge sur l'efficacité du recrutement et la capacité des dirigeants à identifier les bons profils pour solidifier l'arrière-garde verte.
La philosophie Horneland face aux difficultés
Malgré un constat alarmant et une frustration palpable après ce nouveau revers, Eirik Horneland maintient sa confiance en l'effectif actuel et refuse de céder à la facilité du mercato. L'entraîneur norvégien, visiblement "sonné" après cette défaite, a livré une analyse lucide de la situation : "Évidemment que le mercato peut être une solution, mais il y a des solutions à l'intérieur de l'équipe. Il faut juste que nous trouvions le bon équilibre entre nous, avec les joueurs déjà ici." Cette approche témoigne d'une philosophie de travail qui privilégie l'optimisation des ressources existantes plutôt que l'accumulation de nouveaux éléments. Horneland semble convaincu que le problème réside davantage dans l'organisation collective que dans la qualité individuelle des joueurs, estimant qu'"on ne peut pas concéder 19 buts cette saison avec des joueurs de ce niveau". Cette position, bien que courageuse, place le technicien face à un défi majeur : prouver que ses choix tactiques peuvent transformer une défense actuellement défaillante.
L'avenir immédiat sous surveillance
La suite de la saison s'annonce déterminante pour valider ou infirmer la stratégie d'Horneland. Le technicien stéphanois a clairement affiché sa préférence : "On peut trouver des solutions au mercato mais je préfère ne pas y penser pour le moment, nous avons déjà ce qu'il faut." Cette déclaration engage pleinement sa responsabilité et celle de son staff technique dans la résolution des problèmes défensifs. Les prochaines rencontres constitueront un test grandeur nature pour mesurer l'efficacité de cette approche, particulièrement concernant ses choix dans les couloirs défensifs qui feront l'objet d'une attention particulière. L'entraîneur devra démontrer sa capacité à trouver le bon équilibre et à corriger une tendance inquiétante qui voit son équipe faire "un pas en avant, deux en arrière" à chaque match, selon ses propres termes.
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