L'été dernier, l'avenir de Lucas Stassin à l'AS Saint-Étienne a fait l'objet d'intenses spéculations et de multiples approches de clubs français et européens. Le jeune attaquant belge de 20 ans, considéré comme l'un des plus grands espoirs du football stéphanois, s'est retrouvé au cœur d'un véritable bras de fer entre sa direction et ses prétendants. La relégation des Verts en Ligue 2 avait ouvert la voie à plusieurs départs, et le buteur belge ne cachait pas ses réticences à évoluer en division inférieure. Dans une interview accordée à La Dernière Heure, Stassin a levé le voile sur ces négociations tumultueuses, confirmant notamment l'intérêt concret du Stade Rennais et du Paris FC. Ces révélations mettent en lumière la stratégie de l'ASSE, déterminée à conserver son joyau offensif malgré les sollicitations pressantes et les montants financiers attractifs proposés par les clubs intéressés.
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Les approches concrètes de Rennes et du Paris FC
Le Stade Rennais figurait parmi les clubs les plus déterminés à s'attacher les services de Lucas Stassin lors du dernier mercato estival. Les Bretons, en quête de renforts offensifs pour leur campagne européenne, ont multiplié les démarches auprès de la direction stéphanoise pour tenter de convaincre le club du Forez de céder son prodige. "Rennes est venu", a confirmé l'attaquant belge, validant ainsi les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs semaines. Cependant, ces négociations se sont heurtées à la fermeté de l'ASSE, qui refusait catégoriquement de laisser partir son meilleur atout offensif. En parallèle, le Paris FC s'est également manifesté de manière plus tardive mais avec des intentions tout aussi sérieuses. "En toute fin de mercato, c'était le Paris FC et c'est devenu assez concret", a précisé Stassin, révélant que les discussions avec le club parisien avaient pris une tournure particulièrement avancée dans les derniers jours du mercato.
La stratégie financière dissuasive de l'ASSE
Face à ces multiples sollicitations, la direction de l'AS Saint-Étienne a adopté une stratégie claire et inflexible : fixer un prix prohibitif pour décourager les prétendants. Selon les révélations de Lucas Stassin, l'ASSE réclamait un "très gros montant" pour accepter de céder son attaquant vedette, avec un chèque de 30 millions d'euros évoqué dans les négociations. Cette valorisation exceptionnelle témoigne de la confiance que place le club stéphanois en son jeune buteur, mais elle a également eu pour effet de refroidir considérablement les ardeurs de ses courtisans. Même des clubs aux moyens financiers importants comme Al-Hilal, le géant saoudien, ont finalement renoncé face à de telles exigences financières. Cette politique tarifaire s'inscrit dans une logique sportive précise : conserver les meilleurs éléments pour faciliter la remontée en Ligue 1, objectif prioritaire du club ligérien après sa relégation.
L'adaptation forcée et les perspectives d'avenir
Contraint de rester dans le Forez malgré ses réticences initiales à évoluer en Ligue 2, Lucas Stassin a dû opérer un véritable "clic mentalement" pour accepter cette situation et se projeter dans la saison avec l'ASSE. Ses 4 buts inscrits en ce début de championnat démontrent sa capacité d'adaptation et son professionnalisme, malgré la déception de ne pas avoir pu découvrir un championnat qu'il considère comme plus relevé que la Ligue 2. Néanmoins, l'attaquant belge n'a pas fermé la porte à un futur départ, gardant un œil attentif sur les opportunités qui pourraient se présenter dès le prochain mercato hivernal. "Je ne sais pas ce qui peut se passer. Je ne ferme aucune porte", a-t-il conclu, laissant planer le doute sur son avenir à long terme à Saint-Étienne et maintenant une pression constante sur sa direction.
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