Alors que les dirigeants stéphanois espéraient un retour d’un ancien joueur cet hiver, le dossier a finalement échoué.
Faouzi Ghoulam, 32 ans, était sans club depuis l’été dernier après la fin de son contrat avec le SSC Napoli. Formé à Saint-Étienne, le joueur avait rejoint l’Italie en 2014 et n’a plus quitté les Gli Azzurri jusqu’à l’été 2022. A Naples, l’international Algérien a disputé 216 matchs pour 3 buts et 28 passes décisives toutes compétitions confondues. Cet hiver, Faouzi Ghoulam n’est pas tombé d’accord avec son club formateur et son retour a été avorté. Le latéral gauche, sans club depuis l’été dernier a finalement signé jusqu’à la fin de la saison avec le SCO d’Angers, lanterne rouge de Ligue 1. Depuis la reprise, il a fait trois apparitions en Ligue 1. Invité ce week-end sur le plateau de Bein Sports, Faouzi Ghoulam s’est exprimé sur ses choix et est revenu sur la saison de Naples.
Envie de prendre son temps
Sans club depuis l’été 2022, Faouzi Ghoulam a d’abord tenu à prendre son temps, afin de récupérer et de réfléchie sur ce qui est le mieux pour lui et pour sa famille. « J’ai eu pas mal de propositions, c’est moi qui n’ai pas voulu reprendre rapidement. Je voulais prendre mon temps sur le choix de vie par rapport à ma famille et le choix de carrière, car à 32 ans on n’a pas les mêmes attentes que celles que l’on a à 20 ans. (…) J’avais besoin d’un challenge qui me convenait à moi mais aussi à ma vie familiale. J’ai eu pas mal d’opportunités cet été et ça n'a pas matché véritablement avec mes ambitions et avec ma famille. », a expliqué le principal intéressé avant de revenir sur la belle saison de son ancien club. « Chaque année nous jouions le titre. Nous étions dans des courses très serrées chaque année. Entre le Milan, la Juve, l’Inter, ça alternait. On savait que ça finirait par tourner en notre faveur. (…) Je ne suis pas surpris que Naples soit le meilleur mais je pense que nous aurions pu gagner le Scudetto à mon époque aussi. Naples mérite sa place de leader. », a-t-il enchaîné avant de conclure sur sa relation avec ses deux anciens clubs. « Quand on a vécu 8 ans et demi à Naples c’est gravé dans la peau. Avec Saint-Étienne, ce sont mes clubs préférés. »