Le défenseur central de l'AS Saint-Étienne Maxime Bernauer a levé le voile sur les coulisses de son transfert dans le Forez en février dernier. Dans une interview accordée au mensuel Tribune Verte, le joueur français a révélé qu'il avait eu le choix entre deux destinations en Ligue 1 : les Verts et le FC Nantes. Cette révélation éclaire d'un jour nouveau les négociations qui ont mené à son arrivée chez les Stéphanois, alors que le club traversait une période particulièrement délicate en championnat. Le défenseur de 27 ans, qui évoluait alors au Dinamo Zagreb, disposait donc d'alternatives intéressantes pour son retour en France. Son choix final s'est porté sur Saint-Étienne malgré une situation sportive plus précaire que celle des Canaris, révélant ainsi les motivations profondes qui ont guidé sa décision et l'attractivité persistante du projet stéphanois.
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Un choix motivé par le prestige et le projet sportif
Malgré une situation comptable difficile, l'AS Saint-Étienne a réussi à convaincre Maxime Bernauer grâce à plusieurs arguments de poids. Le défenseur explique clairement ses motivations : "C'était Nantes ou Saint-Étienne. Je n'avais jamais joué en Ligue 1, et même si le contexte était compliqué ici à Saint-Étienne, c'est un club historique". Cette déclaration souligne l'importance du prestige et de l'histoire dans le choix du joueur, qui a privilégié l'aura des Verts à la sécurité sportive qu'offrait Nantes à l'époque. Le statut de club historique de Saint-Étienne, avec ses dix titres de champion de France et son palmarès européen, a manifestement pesé dans la balance. Bernauer reconnaît également l'influence déterminante d'Eirik Horneland, le nouvel entraîneur norvégien arrivé en janvier : "l'ASSE venait de recruter un nouvel entraîneur, quelqu'un qui aime le foot et avec lequel je partage les idées". Cette affinité tactique et philosophique avec le technicien scandinave a constitué un élément décisif, le joueur appréciant visiblement le style de jeu prôné par Horneland.
Des considérations personnelles déterminantes
Au-delà des aspects purement sportifs, Maxime Bernauer a également pris en compte des éléments personnels cruciaux dans sa décision. Le défenseur évoque notamment sa situation familiale : "J'avais envie de revenir en France, mon deuxième enfant venait de naître. Le confort ici, on ne l'a pas forcément ailleurs". Cette dimension humaine a pesé lourd dans son choix, le joueur souhaitant se rapprocher de ses racines françaises pour offrir un cadre de vie optimal à sa famille grandissante. Son expérience croate au Dinamo Zagreb lui avait certes permis de découvrir la Ligue des Champions, comme il le souligne : "À Zagreb, j'ai vécu des supers moments. Je suis passé de la Ligue 2 à la Ligue des Champions, c'était vraiment bien". Cependant, cette aventure européenne avait également renforcé son désir de retour en France, où il pouvait concilier ambitions sportives et épanouissement personnel. Le contraste avec l'approche tactique d'Antoine Kombouaré à Nantes, jugée trop simpliste, a également joué en faveur de Saint-Étienne et de la philosophie de jeu plus séduisante proposée par Horneland.
Une vision à long terme malgré la relégation
Bien que l'aventure stéphanoise se soit soldée par une relégation en Ligue 2, Maxime Bernauer ne regrette pas son choix et garde confiance en l'avenir. Le défenseur maintient sa foi dans le projet des Verts : "On n'a pas réussi à se maintenir mais le projet des Verts reste grand. Aujourd'hui, jouer dans un club comme Sainté, avec son projet, c'est top". Cette déclaration témoigne de sa conviction que Saint-Étienne possède les atouts nécessaires pour rebondir rapidement et retrouver l'élite du football français. Le joueur souligne également les progrès tactiques observés sous la direction d'Horneland, malgré les résultats décevants : "Même si on ne gagnait pas beaucoup, on voyait l'évolution dans le jeu et il est arrivé à mettre en place des choses intéressantes". Cette analyse révèle une approche mature du football, privilégiant le développement à long terme plutôt que les résultats immédiats, et confirme que Bernauer reste pleinement investi dans l'ambitieux projet de remontée des Verts.
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