Avant même que le départ de Laurent Batlles ne soit officiellement prononcé, plusieurs noms commençaient à circuler pour le remplacer. Aux dépens de Thierry Laurey, Olivier Dall’Oglio est finalement celui qui a été retenu pour sauver les Verts cette année. Arrivant avec des principes totalement différents de ceux de son prédécesseur, quelle tactique va-t-il appliquer, et quels vont être ses premiers changements ?

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Un parcours atypique et un nom mémorable pour certains clubs
Attendu en ce début de semaine à Saint-Étienne, Olivier Dall’Oglio s’apprête à parapher un contrat courant jusqu’en fin de saison, contenant une année en option en cas de montée en Ligue 1. Lancé dans une véritable course contre la montre pour sauver l’ASSE, le nouveau coach stéphanois a connu bien des aventures avant d’arriver dans le Forez. Coach du Nîmes Olympique, de l’ESTAC, d’Alès, là où il a débuté sa carrière de joueur en 1982, Dall’Oglio a également été adjoint du côté des Emirats Arabes Unis en 2008.
A la suite de cette expérience, l’entraîneur a connu Dijon, Brest et Montpellier, avant de quitter l’Hérault en 2022 avec un bilan de 18 victoires, 7 matchs nuls, et 27 défaites, fatales à son poste. Si dans l’élite, son bilan ne parle pas pour lui, les distinctions obtenues en 2014 et 2016 récompensant le meilleur entraîneur de Ligue 2 par France Football et l’UNFP laissent entendre que ses principes pourraient bien s’avérer précieux afin de remonter au classement général cette saison.
Des principes ambitieux
Pas des plus efficaces avec Montpellier, les principes de jeu d’Olivier Dall’Oglio ne sont pas passés inaperçus à Brest notamment. Evoluant la plupart du temps dans un système en 4-4-2, le nouveau coach des Verts pourrait bien bousculer la hiérarchie en place afin de faire adhérer ses joueurs à ses idées.
Celui qui en 2021 déclarait vouloir miser sur « la réputation de notre jeu et de notre style » pour attirer de nouveaux joueurs à Brest pourrait bien faire de même à Saint-Étienne. Privilégiant des premières relances basées sur un jeu court, Dall’Oglio exige de ses joueurs défensifs qu’ils soient adroits dans leurs premiers choix de passes. Jeu court, rapide, tels sont les principes du coach menant le plus souvent à des rencontres agréables, bien que pléthoriques en buts, et ce, au grand damne de ses statistiques défensives.
Offensive mais risquée, la philosophie d’Olivier Dall’Oglio s’accompagne d’une dureté ayant laissé des traces à Brest notamment. Jean-Kévin Duverne avait par exemple été laissé sur le banc de touche durant des mois alors même qu’il disposait des qualités dont l’équipe semblait avoir besoin.
C’est avec un bagage inédit, et un profil reconnu que le nouvel entraîneur des Stéphanois s’apprête à s’installer dans le Forez. Portant avec lui l’espoir des supporters des Verts, accrochés à l’idée de remonter en Ligue 1 sans attendre, Olivier Dall’Oglio a six mois pour réussir ce que Laurent Batlles n’a pas réussi à accomplir en un an et demi.