Bien positionnés au classement, les Girondins de Bordeaux sont à mi-chemin de la fin du cauchemar. Pour se donner toutes les chances d’y arriver, David Guion pense tout haut aux besoins imminents dans ce mercato hivernal.
On ne sait pas combien de temps ça aurait duré. Mais heureusement, cela n’a même pas pris une semaine. Le raté incroyable de Bakwa face au Havre, qui aurait permis une égalisation inespérée dans ce choc au sommet, avait fait grincer plusieurs dentitions après le coup de sifflet final. Quatre jours plus tard, dans un autre choc au sommet, face à Sochaux cette fois, Bakwa se faisait pardonner en envoyant en profondeur Davitashvili. Une passe décisive qui succédait au but de Josh Maja. Une passe décisive qui mettait en avant tout le potentiel offensif dont dispose la deuxième meilleure défense du pays. Joueuse à l’avant et à l’arrière, c’est, cela dit, bien en attaque que David Guion veut faire bouger les choses cet hiver.
Tout dépendra d’Alberth Elis
Face aux lecteurs de Sud-Ouest, le coach bordelais a livré son regard sur le mercato hivernal : « Si on veut avoir toutes les chances de remplir nos objectifs, on se doit de se renforcer. Un attaquant en plus, ce ne serait pas de trop pour nous, vu comment est constitué l’effectif. L’été dernier, on ne s’est renforcés que de cinq joueurs. La priorité reste à l’attaque, surtout si on continue de jouer à quatre attaquants. J’ai besoin d’un banc impactant et je trouve que ces derniers temps, il ne l’est pas ». Mais ce mercato dépendra d’Elis : « Il le dit lui-même, il souhaite partir, il est sollicité. C’est très difficile dans le projet collectif. Il est dans le groupe, je le fais rentrer régulièrement parce que j’espère qu’il va nous apporter quelque chose mais je sais aussi qu’il est amené à partir. Je pense qu’il nous manque un joueur de vitesse de course, qui nous amène de la profondeur dans l’axe ou sur les côtés. Cela dépendra du départ d’Elis ».
Un milieu supplémentaire ?
En attendant le départ de l’Hondurien, David Guion cherche un autre métronome au milieu, capable de faire du jeu : « Ça va dépendre si Fransergio reste avec nous ou pas. S’il devait partir, il nous faut de la maturité, un joueur capable de mettre le pied sur le ballon mais d’être le métronome. ‘Fran’ a ces qualités-là. Pour le coach que je suis, c’est très frustrant. Interrogez n’importe quel joueur ou membre du staff, c’est le meilleur à l’entraînement ! Mais il n’arrive pas à reproduire en match ce qu’il fait en semaine. Il y a un blocage avec l’environnement », dit un coach qui espère aussi garder le plus de Francophones et de jeunes possibles.