Les clubs étrangers se cassent les dents pour avoir ce jeune talent et c’est un club français qui pourrait décrocher la timbale sur ce dossier.
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Tout a démarré d’un bras de fer. Se voyant déjà quitter la Lorraine après une saison plus que solide (30 matchs de Ligue 1, un match en coupe de France perdu aux tirs aux buts, et malheureusement, une descente en Ligue 2), Kiki Kouyaté avait la tête ailleurs en juin. En Italie pour être exact. À Salerne, pour être plus précis. Ayant presque bouclé un deal avec le club de la Salernitana, le défenseur central malien fut immensément surpris d’apprendre l’avortement de son transfert par les dirigeants messins. D’autant plus que son compère de défense, Dylan Bronn, avait pu rejoindre…le même club ! Rapidement, la surprise se transforma en dégoût pour le joueur âgé, alors, de 24 ans : il n’était pas convaincu de vouloir reprendre le chemin de l’entrainement. En conférence de presse, Laszlo Boloni, lui, tentait de s’expliquer : « Il est une pièce très importante pour nous mais au vu de son état psychologique, il n’osait pas prendre le risque de jouer (…) Cela dit, il y a des choses à respecter. Le plus important, c’est le collectif ».
Cette fois, c’est la bonne ?
Mais selon L’Equipe, le défenseur devrait bien partir. Si ce dernier viserait un départ à l’étranger, c’est le club de Montpellier qui tiendrait le bon bout : avec une offre de cinq millions d’euros, aucune formation ne ferait mieux actuellement sur ce dossier. En effet, Augsbourg (14e de Bundesliga) et Besiktas (5e de la D1 turque) n’auraient mis sur la table que des offres en-dessous de quatre millions d’euros. Inutile de deviner que la colère du début de saison de Kiki Kouyaté s’est diluée sous la pluie d’offres.