Les Grenats subissent des ralentissements imprévus depuis deux rencontres. Après un 1-1 face à Valenciennes, les hommes de Bölöni ont réédité le même score face à un adversaire coriace qu’est le Rodez AF. Une déception qui va de pair avec une autre lors du mercato qui vient de se conclure.
Face à Rodez, les Messins ont encore une fois raté une occasion de se hisser sur le podium de Ligue 2. Pire encore, ils ont fait l'étalage de leur réalisme constant qui, à la manière du LOSC en Ligue 1, pénalise une équipe entreprenante. Entreprenants, les dirigeants mosellans l’ont moins été lors du mercato hivernal où peu de mouvements ont été à signaler hormis le départ d’Ibrahima Niane dans les dernières heures.
Une justification grossière ?
En effet, le mercato du FC Metz a été plus actif du côté des départs qu’autre chose. Avec le départ de Kiki Kouyaté contre 6 millions d’euros et celui d’Amine Bassi moyennant un chèque d’un million d’euros, le club a renfloué les caisses de belle manière et a investi sur Xhuliano Saka à hauteur d’un million. Pour autant, le board messin n’a pas souhaité étonnamment investir plus sur un marché essentiel pour se renforcer et viser la montée. C’est dans ce sens que le FC Metz a refusé d’acquérir Gabriel Boschilia, l’ancien milieu offensif de l’AS Monaco. L’italo-brésilien s’est vu proposé le joueur du Coritiba FC mais a refusé l’opportunité, malgré un intérêt criant et réciproque, à cause de problèmes financiers qui empêchaient les Messins de boucler le deal. Une réponse surprenante quand l’on voit la balance de bénéfice acquise cet hiver par les Grenats et qui questionne surtout des supporters assez mécontents du manque d'ambitions de leurs dirigeants.
À 26 ans, Gabriel Boschilia devrait continuer à fouler les pelouses du championnat brésilien malgré la volonté de László Bölöni d’avoir un milieu offensif pouvant jouer dans un rôle de numéro 10 au sein de son effectif. Il ne faudrait pas que ce deal avorté vienne polluer une atmosphère crispée depuis des résultats un peu décevants. Surtout, conserver une union sacrée pour arracher cette seconde place synonyme de dernière place pour prendre l’ascenseur à l'échelon supérieur.