Waldemar Kita, le président du FC Nantes, nourrit l'ambition de faire revenir Sergio Conceiçao sur le banc des Canaris. Cependant, cette perspective semble désormais compromise par des contraintes financières que le dirigeant n'avait peut-être pas anticipées. Malgré les 30 millions d'euros débloqués pour satisfaire la DNCG, le coût d'un retour de l'entraîneur portugais pourrait s'avérer vertigineux pour le club.
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Des émoluments devenus stratosphériques
Lors de son précédent passage aux Canaris, Conceiçao percevait un salaire mensuel brut de 90 000 euros, porté à 150 000 euros après sa prolongation en 2017. Cependant, sa cote a grimpé en flèche depuis son arrivée au FC Porto, où il touchait 220 000 euros brut mensuels en fin de contrat. L'été dernier, l'Olympique de Marseille lui proposait même plus de 450 000 euros brut par mois, hors staff technique. Des clubs anglais comme West Ham seraient prêts à s'aligner sur de tels montants.
Une équation complexe pour Kita
Si une question d'hommes et d'amitié lie Conceiçao et Kita, la réalité des chiffres rattrape les Canaris. Même en économisant les 100 000 euros mensuels de Kombouaré, le président devra composer avec les indemnités de licenciement de l'ancien staff (environ 3 millions d'euros) et celles dues à Pierre Aristouy (900 000 euros). Les finances du club pourraient donc difficilement absorber les prétentions salariales actuelles de Conceiçao, aussi amical que soit leur lien.
Un rêve à repousser ?
Bien que Waldemar Kita soit réputé "très bien compter", le retour de Sergio Conceiçao à Nantes semble aujourd'hui compromis financièrement. À moins d'un geste d'amitié du Portugais, ce dossier pourrait bien rester dans les cartons du président, malgré son fantasme de revoir l'entraîneur sur le banc des Canaris.