Cette semaine, le FC Nantes s’est trouvé au cœur de bien des interrogations concernant la gestion du temps de jeu de ses jeunes joueurs. La forme retrouvée pour certains joueurs d’expérience de l’effectif n’a pas rassuré quant à la place des plus jeunes Canaris, quant à eux mis de côté depuis quelques matchs. Sans détour, Pierre Aristouy a expliqué ses choix, se voulant rassurant, loin des spéculations entretenues jusqu’alors.
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En manque cruel de temps de jeu au sein de l’effectif nantais, Bastien Meupiyou apparaît cette semaine comme le symbole de la jeunesse des Jaune et Vert laissée de côté par Pierre Aristouy depuis le début de la saison. Coach pourtant réputé pour faire confiance à ses jeunes éléments comme ce fût le cas en fin de saison passée, Aristouy a permis lors de ces dernières semaines, à des joueurs tels que Nicolas Pallois de retrouver des couleurs. Certes de bon augure, ce regain de forme a des conséquences, et celles-ci ont été traitées par le principal concerné.
Un temps de jeu réparti expliqué par Aristouy
Convoqué lors de quatre rencontres en tout début de saison, Bastien Meupiyou a, semble-t-il, disparu des radars avec le groupe professionnel nantais depuis le mois de septembre. Tout sauf alarmiste, le coach nantais a réagi à cette longue absence par la présence de son joueur au sein de l’équipe de France U18, et à sa participation à la Coupe du Monde U17 débutant en Indonésie en ce mois de novembre : « Bastien est parti pour jouer une Coupe du monde, la réponse se suffit à elle-même. Je pense que c’est un moment suffisamment rare dans une vie pour qu’on ne prive pas Bastien d’aller jouer ces matchs. Aujourd’hui, Bastien n’est pas un titulaire avec l’équipe première, donc il était évident que je n’allais pas le priver de vivre une expérience exceptionnelle en Coupe du monde. »
Par ailleurs, à la suite des rumeurs publiées par Ouest-France évoquant un potentiel départ de la part de Meupiyou, la réponse est encore une fois très claire : « C’est un ensemble de choses, on a parlé d’un effectif pléthorique, on parle d’évolution et de progrès. Nathan et Stredair, ont 18 et 19 ans. Il faut être calmes, tranquilles. Vous, les médias, ne pouvez pas faire l’écho du retour en grâce de Nicolas Pallois, puis regretter cinq jours plus tard que Bastien Meupiyou ou Nathan Zézé ne prennent pas sa place. Vos conclusions peuvent instaurer des climats un peu problématiques sur cette question-là. »
A première vue, lorsque le calendrier du jeune nantais se trouvera plus dégagé, sa chance reviendra au sein du groupe. Le début de l’année 2024 sera épié à n’en pas douter, pour constater si ses neuf minutes obtenues contre l’OM ne seront pas les seules de sa saison pleine de promesses.