Le départ de Luis Castro du banc du FC Nantes a déclenché une série de révélations surprenantes concernant les véritables intentions de Waldemar Kita et de son fils. Contrairement aux apparences et aux rumeurs qui ont circulé, le propriétaire de la Maison Jaune avait une idée très précise de son successeur idéal, et ce n'était ni Will Still ni Ahmed Kantari. Cette information, dévoilée par David Phelippeau dans le podcast Sans Contrôle, jette un éclairage nouveau sur la stratégie des dirigeants nantais et révèle les coulisses d'une succession qui s'est finalement déroulée différemment des plans initiaux. L'histoire de cette recherche d'entraîneur illustre parfaitement les difficultés rencontrées par les clubs en situation délicate pour attirer les profils expérimentés et reconnus du marché.
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Frédéric Antonetti, l'objectif prioritaire des Kita
La révélation de David Phelippeau d'Ouest-France bouleverse la compréhension des événements récents au FC Nantes. Frédéric Antonetti était en réalité l'objectif numéro un de Waldemar Kita pour succéder à Luis Castro sur le banc nantais. Cette préférence ne relève pas du hasard : le propriétaire du club avait fait la connaissance du technicien corse il y a quelques années et avait été profondément impressionné par sa connaissance approfondie du club ainsi que des joueurs de l'effectif. Cette rencontre avait marqué Kita au point qu'il s'était alors promis de travailler un jour avec Antonetti, gardant cette idée en tête pour une future collaboration. Le contact a effectivement été établi après l'éviction de Castro, mais l'ancien entraîneur de Metz et Strasbourg a décliné l'offre pour des raisons personnelles, laissant les dirigeants nantais dans l'obligation de se tourner vers d'autres options.
Les circonstances particulières du refus d'Antonetti
Le refus de Frédéric Antonetti s'explique par des circonstances personnelles et professionnelles particulièrement éprouvantes. Le technicien corse sort tout juste d'un passage difficile comme directeur technique du SC Bastia, son club de cœur, où il a vécu une expérience traumatisante. Sa démission fin novembre, simultanée à celle de l'entraîneur, intervient dans un contexte catastrophique pour le club bastiais, relégué à la dernière place du classement de Ligue 2 après une première partie de saison désastreuse. Cette situation délicate, combinée au fait qu'Antonetti n'a plus entraîné depuis deux ans et demi, explique sa réticence à replonger immédiatement dans une aventure sous haute pression comme le maintien du FC Nantes. La perspective de gérer une équipe en difficulté, avec les risques et le stress que cela implique, n'était manifestement pas compatible avec son état d'esprit du moment.
Kantari, un choix par défaut soutenu par les joueurs
Cette révélation repositionne complètement le statut d'Ahmed Kantari dans cette succession. L'ancien défenseur apparaît désormais comme un choix par défaut plutôt que comme une décision mûrement réfléchie de la direction. Plus intéressant encore, il semble que ce soit les joueurs eux-mêmes qui ont poussé pour sa nomination, transformant cette solution de repli en choix collectif de l'effectif. Anthony Lopes, notamment, avait particulièrement apprécié le travail de Kantari lors de son passage comme adjoint d'Antoine Kombouaré la saison dernière. Cette dynamique révèle une approche inhabituelle où les joueurs ont eu leur mot à dire dans le choix de leur nouvel entraîneur, situation qui témoigne peut-être d'une certaine urgence dans la prise de décision après les refus successifs des cibles prioritaires.
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