Le mercato estival du FC Nantes connaît actuellement l'un de ses épisodes les plus tendus avec l'affaire Mostafa Mohamed. L'attaquant égyptien, figure emblématique de l'animation offensive nantaise, se retrouve au centre d'un véritable feuilleton qui divise les observateurs et agite les couloirs de la Beaujoire. Alors que les médias grecs font état d'un intérêt pressant du Panathinaïkos, qualifié pour les barrages de Ligue des champions, les dirigeants canaris maintiennent une position ferme et démentent catégoriquement toute négociation en cours. Cette situation complexe illustre parfaitement les enjeux du mercato moderne, où les rumeurs se mélangent aux réalités économiques et sportives. L'international égyptien, malgré une saison qualifiée de en demi-teinte, conserve une valeur marchande significative et reste toujours précieux dans l'animation offensive du FC Nantes selon les observateurs spécialisés.

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Le Panathinaïkos intensifie sa pression sur Mohamed
Selon les informations révélées par Sky Sports, le club athénien aurait fait de Mostafa Mohamed sa cible numéro 1 pour renforcer son attaque. Cette priorité s'explique par la qualification historique du Panathinaïkos pour les barrages de la Ligue des champions, une compétition qui nécessite un renforcement offensif de qualité. Le profil de l'Égyptien correspond parfaitement aux attentes du club grec : expérience européenne, polyvalence tactique et capacité à évoluer dans différents systèmes de jeu. Cependant, les négociations se heurtent à un obstacle majeur : la valorisation à 10 millions d'euros fixée par les dirigeants nantais. Ce montant, jugé élevé par les Grecs, reflète néanmoins la détermination des Canaris à ne pas brader leur asset offensif. La situation devient d'autant plus délicate que le temps presse, avec une fin de mercato qui approche à grands pas et des positions qui semblent difficilement conciliables entre les deux clubs.
Nantes campe sur ses positions malgré les spéculations
Du côté de la Beaujoire, la stratégie est claire et assumée. Ouest-France rapporte que les dirigeants nantais maintiennent leur version : aucune discussion n'a été entamée avec le club grec. Cette position ferme s'inscrit dans une logique sportive et économique cohérente. D'une part, Mostafa Mohamed reste un élément central du dispositif offensif de Luis Castro, et son départ créerait un vide difficile à combler en fin de mercato. D'autre part, les Jaune et Vert ne souhaitent pas céder à la pression temporelle qui caractérise souvent les derniers jours de la période des transferts. Néanmoins, les dirigeants nantais ne ferment pas totalement la porte à un départ, conscients que le football moderne impose parfois des décisions pragmatiques. La nuance est importante : si une offre conséquente arrivait sur la table, la donne pourrait changer, laissant entrevoir une possible évolution du dossier en cas de proposition financière attractive.
Les implications stratégiques pour l'effectif nantais
L'éventuel départ de Mostafa Mohamed aurait des répercussions immédiates sur la planification sportive du FC Nantes. Selon David Phelippeau, spécialiste du mercato nantais, un transfert de l'Égyptien ouvrirait automatiquement la porte à un renfort offensif. Cette logique s'impose naturellement à Luis Castro, qui ne peut se permettre de voir son secteur offensif affaibli alors que les objectifs de la saison restent ambitieux. Le maintien en Ligue 1, objectif minimal, et les ambitions plus élevées évoquées par l'entraîneur portugais passent nécessairement par une efficacité offensive maintenue à haut niveau. Cette situation place le club dans une position délicate : accepter une offre substantielle tout en s'assurant de pouvoir recruter un remplaçant de qualité équivalente dans les derniers jours du mercato. Le timing devient donc crucial, et chaque jour qui passe réduit les marges de manœuvre des dirigeants canaris dans cette équation complexe.
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