L’excellente première partie de saison niçoise permet aux Aiglons de se placer comme l’une des équipes à suivre dans cette seconde moitié du championnat. Par ailleurs, le style Farioli ne semble pas laisser insensible les grosses écuries européennes, suivant attentivement les performances de l’OGC Nice.
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La victoire face à Lens le 20 décembre dernier à l’Allianz Riviera venait conclure une phase aller presque parfaite pour les Niçois. Installé sur le podium dès les premières journées du championnat et invaincu jusqu’à 2 décembre dernier, l’OGC Nice a frappé fort en enchaînant treize matchs consécutifs sans défaite. Également, c’est la défense niçoise qui impressionne. Emmenés par le néo-international Jean Clair Todibo et le veteran Dante, les Aiglons n’ont encaissé que neuf buts en 17 journées (10 clean sheets réalisés) et constituent la meilleure défense du championnat à la trêve. De plus, si les principes de jeu du coach italien Francesco Farioli ont animé les débats dans l’Hexagone, son jeu pragmatique et son appétence pour l’aspect tactique sont appréciés hors des frontières.
Farioli de retour au pays ?
Si c’est dans un certain anonymat que Francesco Farioli a débarqué sur la Côte d’Azur, ces six premiers mois sur le banc niçois lui ont rapidement permis de se faire un nom auprès des observateurs. En effet, les méthodes de l’entraîneur italien semblent particulièrement appréciées dans son pays natal, l’Italie. La saison actuellement réalisée par l’AC Milan ne convainc pas les dirigeants lombards qui semblent d’ores et déjà préparer activement la succession de Stefano Pioli, malgré une troisième place en championnat à la trêve. C’est alors que nous apprenons que Francesco Farioli est bien dans les petits papiers de la direction milanaise, qui voit en lui le renouveau du club septuple champion d’Europe. Une nouvelle qui ne ravit certainement pas le club azuréen, en quête de stabilité depuis le départ de Lucien Favre.