A Nice, de nombreux changements ont été consentis au plus haut niveau de l’organigramme. Ineos a récemment pris les choses en main en changeant de directeur sportif, refondant ainsi l’ensemble de sa stratégie de recrutement. Avant Florian Ghisolfi, Julien Fournier était aux commandes, et un transfert en particulier a eu de quoi faire grincer des dents du côté du Gym.
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Depuis plusieurs années, Ineos affiche l’espoir de qualifier régulièrement l’OGC Nice en Coupe d’Europe. Cette saison, cet objectif apparaît plus atteignable que jamais, alors même que les dépenses ont été réduites aux abords du dernier mercato. En effet, Julien Fournier étant l’ancien directeur sportif du club, bénéficiait d’enveloppes conséquentes pour constituer l’équipe niçoise, mais certains de ses choix, mais surtout, de ses méthodes, laissent encore des traces aujourd’hui.
Brahimi, une arrivée au cœur de la tourmente
Lors de la saison 2021-2022, Christophe Galtier alors entraîneur du Gym, a vu arriver Bilal Brahimi au sein de son effectif à l’occasion du mercato d’hiver. En l’échange de sept millions d’euros, celui n’ayant joué que neuf matchs avec Angers SCO a été validé par la direction sportive, sans cependant avoir été réclamé par le coach en place. Dans le cadre de ce dossier, plusieurs proches de la cellule sportive se sont exprimés pour le journal L’Equipe : « Il ne faut pas chercher, il n’y a aucune logique sportive. »
En l’occurrence, les sources interrogées sur ce dossier sous-tendent que les intermédiaires étaient nombreux autour de Julien Fournier, et que les transferts intéressés autrement que par l’aspect footballistique furent monnaie courante. « C’est un business qui ne leurre personne. Quand des intermédiaires ont cette réputation et que vous ne travaillez qu’avec eux, il y a des intérêts croisés. Ceux qui sont depuis longtemps dans le foot le savent. Du moins, ils le supposent suffisamment fort pour éviter de s’en mêler. C’est un fil sur lequel tout le monde fait l’équilibre. »
Aujourd’hui, Ineos a pris la décision d’injecter moins de fonds qu’auparavant. Les ressources sont désormais plus maîtrisées par le groupe, alors même que l’ensemble de la stratégie mercato semble avoir été revue en même temps que les changements au sein de cette cellule. L’objectif sportif reste ambitieux, bien que l’idée de concurrencer le PSG, un temps évoqué, ait été abandonné depuis. De son côté, Bilal Brahimi, en prêt du côté de Brest, et accumulant très peu de temps de jeu, voit son contrat avec les Aiglons courir jusqu'en 2026.