Alors que John Textor est enfin devenu le nouveau propriétaire de l’Olympique Lyonnais, mettant fin à un long feuilleton de plusieurs mois, le premier mercato de l’homme d’affaires américain a davantage été l’occasion de sceller le départ d’indésirables, plutôt que de renforcer l’effectif.Cette tendance confirme l’activité des lyonnais ces dernières années, alors que le club rdhonaien a réalisé un bénéfice de 229 millions sur le marché des transferts depuis 2018.
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Dimanche soir, Cherki a été élu homme du match. D’abord passeur, puis buteur, le lyonnais aura été impliqué sur les deux buts inscrits par son équipe, dans un match référence pour l’International Espoirs, devenu titulaire indiscutable sous les ordres de Laurent Blanc.
Aussi, le pur produit de l’Académie, symbole de l’excellence de la formation lyonnaise, devrait lui aussi connaître le sort des meilleurs joueurs passés par l’institution : offrir à son club formateur une belle somme lors de son départ. Telle est la recette de la santé financière de l’OL : former des joueurs de talent, les vendre ensuite au prix de leur succès. Ainsi, il en va de Malo Gusto, également formé à l’Académie, et désormais lié à Chelsea.
6 mois après avoir vendu Paqueta à un autre club londonien, les lyonnais auront donc récupéré 100 millions avec la vente de ces deux joueurs ; preuve de la la capacité du club septuple champion de France à renflouer son capital à mesure des ventes et des plus-values réalisées sur le marché des transferts.
Depuis 2018, Lyon est le sixième club européen et le deuxième français à avoir le plus bénéficié des mercato, ayant empoché 229 millions d’euros en cinq saisons, soit 80 millions de moins que le LOSC. De quoi rassurer le nouveau propriétaire, quitte à renforcer le scepticisme des supporters reprochant aux instances dirigeantes une vision comptable, faisant peu fi de l’aspect sportif.
D’aucuns espèrent que la balance positive servira prochainement à renforcer un effectif encore fragile.