Le dossier Azzedine Ounahi continue de faire couler beaucoup d'encre dans les couloirs du Vélodrome et d'Athènes. Le milieu de terrain marocain, qui avait pourtant montré des qualités indéniables lors de son passage en prêt au Panathinaikos la saison dernière, se retrouve aujourd'hui au cœur d'un bras de fer financier entre les deux clubs. Alors que l'Olympique de Marseille cherche à récupérer une partie substantielle de son investissement initial, le club grec multiplie les tentatives pour s'attacher définitivement les services du joueur de 27 ans. Cette situation complexe illustre parfaitement les défis du mercato moderne, où les attentes financières des clubs vendeurs se heurtent souvent aux réalités budgétaires des acquéreurs potentiels. L'évolution récente de ce dossier, marquée par une nouvelle proposition athénienne plus ambitieuse, témoigne de la détermination du Panathinaikos à finaliser ce recrutement prioritaire.
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Une montée en puissance financière grecque
La dynamique de ce transfert a connu un tournant décisif avec la vente stratégique de Georgios Vagiannidis au Sporting Portugal pour un montant avoisinant les 15 millions d'euros. Cette transaction providentielle a considérablement renforcé les capacités financières du Panathinaikos, permettant au club athénien de revoir ses ambitions à la hausse concernant Ounahi. Foot Mercato révélait récemment que cette injection de liquidités allait permettre aux dirigeants grecs de formuler une proposition bien plus conséquente que leur première offre de 6 millions d'euros, qui avait été catégoriquement refusée par l'état-major marseillais. Cette évolution financière représente un élément crucial dans les négociations, car elle démontre la volonté réelle du Panathinaikos de concrétiser ce dossier prioritaire. L'impact de cette vente sur la stratégie de recrutement grecque illustre parfaitement comment les clubs européens doivent jongler avec leurs ressources pour atteindre leurs objectifs mercato.
Une proposition revalorisée mais encore insuffisante
Selon les informations révélées par La Provence, la nouvelle offre du Panathinaikos s'articule autour d'un montage financier plus sophistiqué : 5 millions d'euros payés immédiatement, complétés par 3 millions d'euros différés sur l'exercice suivant, auxquels s'ajoute un intéressement de 15% sur une future plus-value. Cette structuration financière, totalisant potentiellement 8 millions d'euros garantis, témoigne d'une approche plus professionnelle et réfléchie de la part des dirigeants grecs. Cependant, cette proposition demeure encore éloignée des 12 millions d'euros réclamés par Pablo Longoria et Medhi Benatia pour libérer définitivement le milieu marocain. L'écart de 4 millions d'euros entre l'offre et la demande constitue un obstacle majeur, d'autant que l'OM cherche logiquement à limiter sa perte financière sur un joueur acquis pour cette même somme il y a deux ans et demi. Cette différence de valorisation reflète les perspectives divergentes des deux clubs sur la valeur marchande actuelle d'Ounahi.
Un joueur en marge et des enjeux stratégiques
Pendant que les négociations se poursuivent dans les bureaux, Azzedine Ounahi vit une situation particulièrement délicate au sein de l'effectif marseillais. Intégré au fameux "loft" avec plusieurs autres joueurs indésirables, le milieu international marocain s'entraîne désormais à l'écart du groupe professionnel dirigé par Roberto De Zerbi. Cette mise à l'écart illustre clairement la position de l'OM, qui ne compte plus sur ses services pour la saison à venir. L'analyse de But FC souligne d'ailleurs cette problématique en déclarant : "Si l'on peut comprendre que l'OM essaye de récupérer un maximum des 12 M€ investis il y a deux ans et demi pour Azzedine Ounahi, il ne faudrait pas qu'il laisse passer sa chance de vendre un immense flop en demandant trop." Cette situation de blocage pourrait finalement pousser les dirigeants marseillais à revoir leurs exigences à la baisse pour éviter de conserver un joueur coûteux et inutilisé.
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