La situation d'Azzedine Ounahi à l'Olympique de Marseille prend une tournure particulièrement délicate et rappelle étrangement celle vécue par Chancel Mbemba l'année précédente. Le milieu de terrain marocain, clairement poussé vers la sortie par la direction olympienne, multiplie les refus face aux différentes propositions qui lui parviennent, créant ainsi un véritable casse-tête pour les dirigeants marseillais. Cette attitude obstinée soulève des interrogations légitimes sur sa stratégie à long terme, d'autant plus que l'exemple de son coéquipier congolais devrait pourtant lui servir de mise en garde. En effet, Mbemba avait choisi de rester en tribunes toute une saison pour partir libre, mais se retrouve aujourd'hui sans club, sa valeur marchande ayant considérablement chuté pendant cette année blanche. La dernière offre rejetée par Ounahi provient du Panathinaikos, club grec où il avait pourtant évolué en prêt la saison dernière.
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Un refus catégorique malgré une offre améliorée
Le parcours estival d'Azzedine Ounahi illustre parfaitement les difficultés rencontrées par l'OM pour se séparer de certains éléments indésirables. Au début de la période de transferts, le Spartak Moscou s'était montré particulièrement généreux, proposant une somme de 12 millions d'euros accompagnée d'un salaire conséquent pour s'attacher les services du milieu international marocain. Cependant, l'ancien joueur d'Angers avait décliné cette opportunité en invoquant son désir de disputer une compétition européenne, argument qui témoigne de ses ambitions sportives mais qui complique considérablement sa situation contractuelle. Le Panathinaikos, conscient de l'intérêt du joueur pour les joutes continentales, est alors revenu à la charge avec une proposition financière revalorisée. L'offre grecque, bien qu'améliorée à 6 millions d'euros, demeure néanmoins très éloignée des attentes marseillaises qui oscillent entre 10 et 12 millions d'euros. Cette différence substantielle entre l'offre et la demande complique naturellement les négociations, mais le véritable problème réside dans le changement d'attitude soudain du joueur.
Des exigences fluctuantes qui agacent la direction
La situation devient particulièrement problématique car Ounahi semble avoir complètement modifié sa position concernant un retour en Grèce. Alors qu'il avait initialement accepté l'idée de retrouver le Panathinaikos, club où il avait disputé la saison précédente en prêt, le milieu de terrain aurait désormais changé d'avis et ne souhaiterait plus évoluer dans le championnat grec. Selon les informations rapportées par Foot Mercato, l'international marocain nourrirait désormais l'ambition de rejoindre exclusivement un club évoluant dans l'un des cinq grands championnats européens. Cette exigence nouvelle témoigne certes d'une ambition sportive légitime, mais elle complique considérablement sa situation contractuelle et pourrait lui jouer des tours. Ces changements d'avis répétés et ces exigences fluctuantes commencent sérieusement à agacer la direction marseillaise, notamment Medhi Benatia, qui n'est pas réputé pour sa patience excessive dans ce type de dossier. L'exemple de Chancel Mbemba prouve d'ailleurs que le conseiller sportif de l'OM n'hésite pas à prendre des décisions radicales lorsqu'un joueur ne coopère pas.
Un pari risqué face à une direction inflexible
En adoptant cette stratégie d'obstruction, Azzedine Ounahi joue véritablement avec le feu et s'expose à des conséquences potentiellement dramatiques pour la suite de sa carrière. L'expérience malheureuse de Chancel Mbemba devrait pourtant lui servir d'avertissement, le défenseur congolais ayant vu sa cote s'effondrer après une année passée en tribunes et se retrouvant aujourd'hui sans club malgré son statut d'agent libre. La direction marseillaise, incarnée par Medhi Benatia, a déjà prouvé par le passé qu'elle n'hésitait pas à placardiser un joueur récalcitrant, privilégiant toujours l'intérêt du club à celui de l'individu. Cette fermeté pourrait bien se retourner contre le milieu international marocain s'il persiste dans son attitude de refus systématique des propositions qui lui parviennent.
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