L'Olympique de Marseille se retrouve une nouvelle fois au cœur d'un dossier épineux concernant Hakim Ziyech, l'international marocain de 32 ans actuellement libre de tout contrat. Malgré la fermeture officielle du marché des transferts français, le nom du milieu offensif continue de circuler dans les couloirs du Vélodrome, alimentant les espoirs des supporters marseillais. Cette situation particulière s'explique par le statut d'agent libre de l'ancien joueur de Chelsea, qui lui permet théoriquement de s'engager avec n'importe quel club à tout moment. Pour Pablo Longoria et Roberto De Zerbi, ce dossier représente un véritable casse-tête administratif et financier, où chaque décision pourrait avoir des répercussions majeures sur l'équilibre de l'effectif marseillais. La complexité de cette opération illustre parfaitement les défis auxquels font face les clubs français dans leur quête de renforcements de qualité.
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Un profil séduisant mais des obstacles financiers majeurs
Le profil de Hakim Ziyech correspond parfaitement aux besoins identifiés par le staff marseillais pour densifier le secteur offensif. Capable d'évoluer aussi bien sur les ailes qu'en soutien de l'attaquant, le Marocain possède cette polyvalence tactique recherchée par De Zerbi dans son système de jeu. Son pied gauche soyeux et son expérience acquise au plus haut niveau européen, notamment à Chelsea et à l'Ajax Amsterdam, en font un candidat idéal pour apporter la créativité qui a cruellement manqué à l'équipe la saison dernière. Cependant, cette opportunité sportive se heurte à une réalité économique implacable qui complique considérablement les négociations. L'OM, placé sous la surveillance stricte de la DNCG, ne dispose pas de la marge financière nécessaire pour accueillir un joueur aux prétentions salariales élevées, même si celles-ci ont été revues à la baisse depuis son départ d'Al-Duhail.
Harit et Maupay, les clés de voûte de l'opération
Pour débloquer ce dossier complexe, la direction marseillaise a identifié deux départs prioritaires : ceux d'Amine Harit et de Neal Maupay. Ces deux joueurs, qui ne figurent pas dans les plans de Roberto De Zerbi, représentent les principales variables d'ajustement pour libérer les ressources financières indispensables à l'arrivée de Ziyech. Leurs potentiels rebonds en Turquie, en Grèce ou dans le Golfe, où les marchés des transferts demeurent ouverts, constituent l'unique solution pour équilibrer la masse salariale marseillaise. Sans ces ventes stratégiques, l'opération Ziyech resterait impossible à concrétiser, illustrant les contraintes budgétaires qui pèsent sur le club phocéen. Cette situation met en lumière la nécessité pour l'OM de jongler constamment entre ambitions sportives et réalités économiques, dans un contexte où chaque mouvement doit être minutieusement calculé.
Concurrence et incertitudes autour du dossier
Parallèlement aux difficultés financières, l'OM doit composer avec une concurrence européenne qui s'intensifie autour du dossier Ziyech. Elche se serait déjà positionné concrètement, tandis que d'autres clubs scrutent attentivement cette opportunité de recruter gratuitement un joueur d'expérience internationale. Les statistiques modestes de la dernière saison du Marocain au Qatar, avec seulement 1 but et 2 passes décisives, soulèvent néanmoins des interrogations sur son niveau actuel et sa capacité à retrouver ses meilleures dispositions. Pour Ziyech, la perspective d'obtenir un temps de jeu régulier avant la prochaine Coupe d'Afrique des Nations pourrait s'avérer déterminante dans son choix final, Marseille conservant l'avantage du prestige et de l'attractivité de son projet sportif.
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