L'Olympique de Marseille pourrait bientôt bénéficier d'une opportunité inattendue sur le marché des transferts. Selon les dernières informations rapportées par un média marocain ce mardi, le club saoudien d'Al-Diriyah manifesterait un intérêt concret pour Amine Harit, actuellement sous contrat avec l'OM jusqu'en 2026. Cette piste saoudienne intervient dans un contexte où les dirigeants marseillais cherchent activement à alléger leur masse salariale et à optimiser leur effectif. Le milieu offensif marocain, qui n'entre plus dans les plans prioritaires de Roberto De Zerbi, pourrait ainsi représenter une solution financière intéressante pour le club phocéen. Les responsables olympiens ne fermeraient pas la porte à un départ en cas d'offre substantielle, d'autant que le joueur peine à retrouver son meilleur niveau depuis plusieurs mois. Cette situation rappelle étrangement celle vécue avec d'autres joueurs marseillais par le passé, où l'Arabie saoudite avait déjà joué un rôle salvateur pour les finances du club.

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Un parcours marseillais en demi-teinte
Le parcours d'Amine Harit à l'Olympique de Marseille illustre parfaitement les hauts et les bas d'un joueur talentueux mais irrégulier. La saison dernière avait pourtant magnifiquement commencé pour l'international marocain, qui affichait un niveau de performance remarquable avant de connaître une baisse de régime significative à l'automne. Son exclusion controversée lors du Clasico contre le Paris Saint-Germain, sanctionné pour un pied levé (involontaire) dans le poitrine de Marquinhos, avait marqué un tournant dans sa saison. Cette décision arbitrale, jugée excessive par de nombreux observateurs, avait privé l'OM d'un élément offensif important dans un match crucial. Par la suite, les blessures sont venues compliquer davantage la situation du joueur, qui a enchaîné les pépins physiques et les rechutes au printemps. Dans le sprint final de la saison, l'équipe marseillaise avait trouvé son équilibre sans lui, reléguant Harit à un rôle de simple figurant. Cette situation délicate explique en partie pourquoi les dirigeants marseillais ne s'opposeraient pas à un départ en cas d'offre attractive.
Des performances insuffisantes malgré le potentiel
Malgré des qualités techniques indéniables, Amine Harit n'est jamais parvenu à atteindre le niveau d'excellence réclamé par l'exigence marseillaise. Son manque de régularité dans la décision et sa propension aux blessures ont considérablement limité son impact sur le jeu olympien. L'automne 2022 reste emblématique de cette malédiction qui semble poursuivre le joueur : après avoir affiché un très haut niveau de performances, il avait été gravement blessé au genou lors du déplacement victorieux à Monaco (3-2). Cette blessure malheureuse lui avait fait manquer la Coupe du monde au Qatar avec le Maroc, privant le joueur d'une vitrine internationale majeure. Aujourd'hui, dans le cadre de leur opération dégraissage, les dirigeants marseillais voient d'un bon œil la possibilité de céder un joueur dont le salaire pèse sur les finances du club. L'intérêt saoudien pourrait ainsi représenter une solution win-win, permettant à Harit de relancer sa carrière dans un championnat moins exigeant physiquement, tout en soulageant les comptes marseillais. Cette perspective s'inscrit parfaitement dans la stratégie de restructuration menée par la direction olympienne.
Le précédent encourageant de Renan Lodi
L'histoire récente entre l'OM et l'Arabie saoudite laisse entrevoir des perspectives encourageantes pour cette opération. Il y a un an et demi, le royaume saoudien avait déjà rendu un fier service au club marseillais en recrutant Renan Lodi pour la somme conséquente de 23 millions d'euros. Le latéral brésilien, pourtant très décevant lors de ses six premiers mois sous le maillot olympien, avait trouvé preneur grâce à l'appétit financier des clubs saoudiens. Cette transaction avait permis à l'OM de récupérer une mise importante sur un joueur qui ne donnait pas satisfaction. Aujourd'hui, la question se pose de savoir si l'ex-futur repreneur du club phocéen va-t-il redonner un petit coup de pouce à l'OM. Cette référence au projet d'investissement saoudien dans le football marseillais, bien qu'avorté, souligne les liens particuliers qui existent entre les deux entités. Pour Mehdi Benatia et la direction sportive marseillaise, une telle issue représenterait une aubaine financière non négligeable dans leur processus de reconstruction de l'effectif.
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