L'Olympique de Marseille traverse une période cruciale de son mercato estival, jonglant entre les dernières acquisitions et un impératif de dégraissage massif. Après avoir considérablement renforcé son effectif avec les arrivées de Igor Paixao, Pierre-Emerick Aubameyang, Angel Gomes, Timothy Weah, Facundo Medina et CJ Egan-Riley, les dirigeants phocéens se trouvent désormais confrontés à une équation complexe. D'un côté, ils continuent de scruter le marché pour apporter des retouches finales, notamment en défense centrale et dans le secteur offensif où le profil d'Edon Zhegrova suscite un vif intérêt. De l'autre, ils doivent impérativement réduire un effectif pléthorique pour permettre à Roberto De Zerbi de travailler dans des conditions optimales. Cette double contrainte s'intensifie à l'approche de la clôture du mercato, fixée au 1er septembre prochain, soit le lendemain de l'Olympico face au PSG.

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Un dégraissage déjà entamé mais insuffisant
Les pensionnaires de l'Orange Vélodrome ont déjà procédé à plusieurs départs significatifs durant cette intersaison, témoignant de leur volonté de restructurer profondément l'effectif. Valentin Rongier et Quentin Merlin ont notamment rejoint le Stade Rennais, un choix qui a particulièrement fait réagir compte tenu de leur passage antérieur par le FC Nantes. Dans le même temps, Simon Ngapandouetnbu a été cédé à Montpellier, les Marseillais conservant toutefois une option de rachat pour sécuriser leur investissement. L'Italie a également attiré plusieurs éléments de l'effectif phocéen, avec Luis Henrique qui a signé à l'Inter Milan, tandis qu'Ismaël Koné a été envoyé en prêt à Sassuolo et que le jeune Gaël Lafont a rejoint le Genoa. Ces mouvements s'inscrivent dans une logique de renouvellement générationnelle et tactique voulue par la direction marseillaise.
Sept joueurs encore sur le départ
Malgré ces premiers départs, l'OM doit encore se séparer de sept joueurs supplémentaires pour atteindre ses objectifs d'effectif. La situation d'Azzedine Ounahi illustre parfaitement les difficultés rencontrées par le club. Prêté au Panathinaïkos la saison passée, le milieu international marocain refuse de retourner en Grèce malgré une proposition attractive des dirigeants athéniens. Le joueur privilégie un transfert vers un championnat du Big 5 européen et voit d'un bon œil l'intérêt de Girona, mais l'écurie espagnole ne dispose pas des moyens financiers suffisants pour satisfaire ses exigences salariales. Amine Harit, son compatriote, pourrait également changer d'air, bien que peu d'informations aient filtré concernant son avenir. Dans le secteur défensif, Pol Lirola dispose de touches en Espagne et en Italie, la direction marseillaise ayant clairement ouvert la porte à son départ.
Des valorisations et des opportunités à saisir
Faris Moumbagna figure également sur la liste des partants potentiels, avec une formule de prêt privilégiée par les dirigeants. L'attaquant, auteur d'un quadruplé remarqué avec la réserve marseillaise le week-end dernier, bénéficie d'une belle cote en Turquie. Concernant Neal Maupay, arrivé il y a seulement un an, l'OM réclame au moins 5 millions d'euros pour son transfert, mais les prétendants se font rares malgré l'intérêt évoqué de Sassuolo et Trabzonspor. La situation de Jonathan Rowe apparaît plus prometteuse, avec l'Atalanta Bergame, l'AS Roma, Fenerbahçe, Besiktas et plusieurs clubs anglais qui manifestent leur intérêt. Roberto De Zerbi a d'ailleurs confirmé ces rumeurs en déclarant : "Il y a des rumeurs avec plusieurs clubs, pas un seul en particulier. On entend des choses, peu importe ce qu'il se passera, qu'il reste ou qu'il parte, il faut souligner que ce sera un choix commun de notre part." Enfin, Derek Cornelius pourrait également partir, l'OM étant disposé à revoir ses prétentions financières à la baisse par rapport aux 5 millions d'euros initialement espérés.
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