Le dossier Dayot Upamecano continue de faire trembler l'Europe du football à l'approche du mercato hivernal. Alors que le défenseur central français arrive en fin de contrat avec le Bayern Munich en juin prochain, sa situation contractuelle suscite un véritable raz-de-marée d'intérêt de la part des plus grands clubs européens. Le Paris Saint-Germain et le Real Madrid se positionnent activement pour attirer l'international tricolore, profitant de l'incertitude qui plane autour de son avenir en Bavière. Cette bataille pour les services du natif d'Évreux s'intensifie d'autant plus que le joueur n'a toujours pas donné suite aux propositions de prolongation formulées par ses dirigeants actuels. Le club allemand, conscient de l'urgence de la situation, a décidé de prendre les devants en fixant une deadline claire pour résoudre cette épineuse question contractuelle qui agite le Rekordmeister depuis plusieurs mois.
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Une échéance fixée par la direction bavaroise
Face à l'impasse des négociations, le Bayern Munich a choisi d'adopter une stratégie plus directive concernant l'avenir de son défenseur central. Les dirigeants bavarois, menés par le directeur sportif Max Eberl, ont établi une limite temporelle précise pour aboutir à un accord avec le clan Upamecano. "Il serait souhaitable de conclure avant la fin de l'année, mais je ne peux rien promettre", a déclaré le responsable allemand lors d'une intervention médiatique sur Sport1. Cette déclaration révèle la volonté du club de ne pas s'éterniser sur ce dossier qui traîne depuis plusieurs mois. Le directeur sportif a également tenu à clarifier les rumeurs circulant autour des négociations : "Ce qui circule actuellement, c'est que Dayot Upamecano a rejeté l'offre de prolongation. Les menaces, l'ultimatum, etc, tout cela n'a aucun sens. Nous sommes en très bonnes discussions". Cette communication officielle témoigne de la complexité des pourparlers en cours, tout en maintenant un climat de dialogue constructif entre les différentes parties. L'établissement de cette échéance de fin d'année civile 2025 marque un tournant décisif dans la gestion de ce dossier sensible.
Des exigences financières considérables
Les négociations se compliquent davantage en raison des demandes financières particulièrement élevées formulées par l'entourage du défenseur français. Selon les informations révélées par le journal allemand Bild, Dayot Upamecano réclamerait un salaire annuel de 20 millions d'euros pour parapher un nouveau contrat avec le Bayern Munich. Cette exigence représente un doublement de sa rémunération actuelle, puisque l'ancien joueur du RB Leipzig perçoit présentement 10 millions d'euros par saison. Les demandes du vice-capitaine de l'équipe de France ne s'arrêtent pas là, puisqu'il souhaiterait également bénéficier d'une prime à la signature conséquente, similaire à celle accordée à Michael Olise lors de son arrivée en 2024, qui s'élevait à environ 10 millions d'euros. Par ailleurs, selon les informations de Kicker, le joueur aimerait inclure dans son futur contrat une clause libératoire, dont le montant exact n'a pas encore été divulgué. Ces conditions financières exceptionnelles placent le Bayern Munich dans une position délicate, d'autant plus que le Paris Saint-Germain aurait déjà fait savoir qu'il était disposé à satisfaire l'ensemble de ces exigences pour s'attacher les services du défenseur.
Une concurrence européenne acharnée
La situation contractuelle incertaine de Dayot Upamecano a naturellement attiré l'attention des plus prestigieux clubs européens, créant une véritable guerre des enchères pour ses services. Le Paris Saint-Germain et le Real Madrid se positionnent comme les prétendants les plus sérieux, prêts à dégainer dès cet hiver ou lors du prochain mercato estival. Cette concurrence intense place le Bayern Munich dans une position inconfortable, sachant que ces clubs disposent de moyens financiers considérables et peuvent répondre favorablement aux exigences salariales du joueur. L'urgence de la situation s'accentue également par le fait que le défenseur pourra négocier librement avec n'importe quel club dès le mois de janvier, étant donné qu'il entrera dans ses six derniers mois de contrat. Cette perspective de départ libre représente un manque à gagner financier considérable pour le club allemand, qui avait investi lourdement pour recruter le joueur en provenance du RB Leipzig. La bataille pour Upamecano illustre parfaitement les enjeux du football moderne, où les clubs les plus fortunés peuvent bouleverser l'équilibre des forces en attirant les meilleurs talents grâce à des offres financières irrésistibles.
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