Le mercato estival du Stade Rennais connaît un nouveau rebondissement spectaculaire qui illustre parfaitement la complexité et l'imprévisibilité des négociations modernes. Alors que le club breton cherchait activement à renforcer son secteur offensif jugé insuffisant, particulièrement après le départ de Kalimuendo en Premier League, les dirigeants rennais avaient jeté leur dévolu sur l'attaquant danois du Sporting, Conrad Harder. Cette piste, qui semblait pourtant aboutir à un accord définitif, vient de connaître un dénouement inattendu qui révèle les dessous parfois troubles du marché des transferts. L'affaire Conrad Harder démontre une fois de plus que dans le football moderne, rien n'est jamais acquis tant que les signatures ne sont pas apposées sur les contrats.
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Un accord de 30 millions d'euros qui semblait définitif
Les négociations entre Rennes et le Sporting pour Conrad Harder avaient atteint un niveau de finalisation rarissime dans le monde du football. Ce vendredi, l'ensemble des médias portugais et français confirmaient unanimement que le deal était bouclé, une formulation qui ne laissait place à aucune ambiguïté sur l'état d'avancement du dossier. L'attaquant danois de 20 ans était même attendu ce samedi pour parapher son contrat avec le club breton, ayant déjà effectué ses adieux émouvants à ses coéquipiers du Sporting. Pour s'attacher les services de ce jeune talent prometteur, Rennes avait accepté de débourser la somme considérable de 30 millions d'euros, bonus compris, un montant qui témoignait de l'importance stratégique accordée à ce recrutement dans le projet sportif du club. Cette enveloppe financière XXL positionnait Conrad Harder comme l'une des recrues les plus onéreuses de l'histoire rennaise, soulignant les ambitions élevées des dirigeants bretons pour la saison à venir.
Le double-jeu fatal des représentants du joueur
Cependant, selon les révélations exclusives d'Ouest-France, un élément perturbateur majeur est venu bouleverser cette transaction apparemment verrouillée. Malgré l'existence d'un accord formel avec le Stade Rennais, les agents de Conrad Harder ont poursuivi parallèlement leurs discussions avec plusieurs clubs anglais et allemands, adoptant une stratégie de négociation que les dirigeants rennais ont perçue comme déloyale. Cette attitude a provoqué une réaction immédiate et ferme de la part du club breton, qui a estimé que le joueur pouvait se désister à tout moment et que son entourage utilisait Rennes pour faire monter les enchères ailleurs. Les Rennais ont interprété ce comportement comme une manipulation caractérisée, où leur offre servait uniquement de levier pour obtenir de meilleures conditions auprès d'autres prétendants. Cette perception d'être instrumentalisés dans une stratégie commerciale a constitué le point de rupture définitif dans les négociations, révélant les limites de la patience des dirigeants bretons face aux pratiques jugées peu éthiques.
Des alternatives déjà activées et un avenir incertain
Face à cette situation inacceptable, les responsables rennais ont pris la décision radicale d'abandonner définitivement le dossier Conrad Harder, préférant préserver leur dignité plutôt que de subir les manœuvres de l'entourage du joueur. Néanmoins, Ouest-France tempère cette annonce en rappelant que dans l'univers imprévisible du mercato, il faut toujours se méfier, et qu'un coup de pression de la part du SRFC n'est pas à exclure. Parallèlement, les dirigeants bretons ont immédiatement activé des pistes alternatives, notamment celle menant à Lucas Stassin, l'attaquant belge évoluant à Saint-Étienne, ainsi que celle conduisant à Breel Embolo, le buteur suisse de Monaco. Ces démarches multiples témoignent de la réactivité du club et de sa détermination à finaliser un recrutement offensif avant la clôture du mercato. Quant à Conrad Harder, les dernières informations de Foot Mercato indiquent qu'il se dirigerait finalement vers le RB Leipzig, bouclant ainsi un feuilleton qui aura tenu en haleine les supporters rennais pendant plusieurs jours.
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