Montpellier HSC : Un excès de nervosité ?

Publié le 12/04/2022 à 10h43 2 minutes de lecture

Battu par l’Olympique de Marseille en clôture de la 31e journée de Ligue 1 (2-0), Montpellier a, une nouvelle fois, reçu un carton rouge durant la rencontre. Si cette fois-ci, c’est son gardien Jonas Omlin qui a commis une erreur, le bilan est lourd pour le club héraultais.

Illustration : "Montpellier HSC : Un excès de nervosité ? "
© Compte Twitter officiel du Montpellier HSC

Cela ressemblait au match du dernier espoir pour le MHSC. En déplacement au stade Vélodrome pour y affronter l’OM, les hommes d’Olivier Dall’Oglio jouaient leur dernière carte dans la course à l’Europe. Malheureusement pour eux, la marche olympienne était bien trop haute et la défaite plus que logique (2-0). Cela semble donc clair pour Montpellier alors qu’il reste sept journées à disputer : Les places européennes ne sont plus qu’un lointain souvenir et l’objectif est simplement de finir le plus haut possible parmi les équipes du ventre mou. Mais si la performance générale de l’équipe n’a pas été bonne, un autre événement du match commence à poser un problème au MHSC.

À égalité avec Bastia

En effet, en toute fin de match, Jonas Omlin est trop court devant Luis Henrique et fauche l’attaquant brésilien qui partait au but. L’arbitre de la rencontre, Jérémy Stinat, n’hésite pas et sort un carton rouge au gardien suisse de la Paillade. Un de plus, le neuvième de la saison, ce qui constitue un triste record pour le club. Montpellier est l’équipe qui a reçu le plus de cartons rouges cette saison parmi les cinq grands championnats. Comme dimanche dernier à Marseille ou il y a deux semaines à Bordeaux, dans un match où deux Montpelliérains avaient été exclus, la plupart des sanctions ont été récoltées à l’extérieur (7 sur 9). Mais le club de Laurent Nicollin reste encore loin du record de cartons rouges sur une saison…qu’il détient ! En 2013-2014, le MHSC en avait reçu 14. Un triste record qu’il partage avec Bastia (2016-2017). Une simple maladresse ou un excès de nervosité de la part des joueurs d’Olivier Dall’Oglio ?