Montpellier : Une chute physique ?

Cinquième de Ligue 1 au soir de la 19e journée, le MHSC a connu une deuxième partie de saison catastrophique qui l’a fait chuter au 13e rang. Une dégringolade causée, en partie, par une faiblesse physique de son groupe d’après Olivier Dall’Oglio.

Illustration : "Montpellier : Une chute physique ? "
© Compte Twitter officiel du Montpellier HSC

« Sur la longueur, on s’est essoufflés, voilà », a résumé Olivier Dall’Oglio. L’entraîneur montpelliérain ne peut que faire ce constat au vu des deux parties de saison complètement différentes qu’on fait ses joueurs. D’août à décembre, tout allait bien au MHSC. Malgré un mercato estival compliqué durant lequel les supporters pailladins ont vu Andy Delort et Gaëtan Laborde quitter le club, les performances héraultaises ont été convaincantes jusqu’à Noël. Cinquième au soir de la 19e journée, notamment grâce à un mois de décembre parfait avec quatre victoires en autant de rencontres en championnat, Téji Savanier et sa bande semblaient plutôt bien vivre sans son duo d’attaque. Mais tout s’est gâté en janvier et cela s’est poursuivi…jusqu’en mai ! De 5e, les Héraultais sont descendus à la 13e place en cinq mois, la faute à un bilan catastrophique (3 victoires, 3 nuls, 12 défaites).

« On a tiré sur les mêmes depuis le début »

Il était donc l’heure, jeudi lors de la dernière conférence de presse d’avant-match de la saison, de parler de ce qui n’a pas fonctionné pour Olivier Dall’Oglio. « Quand on regarde un peu les stats, on a une douzaine de joueurs qui ont joué 80% du temps général. C’est peut-être aussi à prendre en compte pour étoffer l’effectif, a constaté l’Alésien. On aurait eu besoin de cette concurrence pour amener du peps et faire souffler quelques-uns. C’est une des leçons qu’on retiendra. » Une usure physique qui a causé une multitude de blessures, en majorité musculaires, ces dernières semaines : « On a tiré un peu sur les mêmes depuis le début, il y a eu cette fatigue qui est arrivée. Il y avait des garçons qui présentaient aussi une certaine fragilité. Ce n’est pas de cette année, il y a des similitudes avec la saison passée. » Il va donc falloir rectifier ce problème au MHSC pour préparer au mieux une saison 2022-2023 qui s’annonce extrême entre la coupe du monde au Qatar et les quatre descentes prévues.