Moulin Moulin et Didier Deschamps poursuivent leur prise de bec médiatique

Les deux hommes font les gros titres ces derniers jours avec plusieurs déclarations interposées entre les deux hommes. Didier Deschamps a tenu à soutenir son président actuel Noël Le Graët face au candidat déclaré à la présidence de la FFF, Michel Moulin.

Illustration : "Moulin Moulin et Didier Deschamps poursuivent leur prise de bec médiatique"

Tout a commencé, lors d'un entretien au Figaro, publié le 11 janvier dernier. Le candidat à la présidence de la FFF, Michel Moulin avait fait parler la poudre en évoquant le cas Benzema : "Sur la gestion de Karim Benzema, qui est un grand attaquant, Didier Deschamps, c'est un salarié de la FFF. Si au-dessus de lui, on lui dit de faire jouer Benzema, il doit le faire jouer. C'est une erreur de management de la présidence actuelle."

Une déclaration lunaire selon Didier Deschamps, qui a mit fin à toutes les espérances des fans de Benzema dans le même journal du Figaro : "J'ai lu ses déclarations dans votre journal et je vais lui répondre, même si je sais qu'en le faisant j'alimente la machine médiatique. Ce monsieur aurait dû faire acte de candidature pour le poste de sélectionneur. Comme il a apparemment ses diplômes, il a peut-être une chance de me remplacer."

Le sélectionneur des Bleus poursuit en évoquant le bilan de son mandat et de l'attaque qu'il a su mettre en place, sans Benzema : "Franchement, ce n'est pas sérieux. Et c'est mal me connaître. Je prends toujours mes décisions en mon âme et conscience, pour le bien de l'équipe de France. Regardez notre bilan chiffré sur le plan offensif. Rarement, peut-être même jamais, une attaque n'a fait preuve d'une telle efficacité que celle qui joue actuellement. Ça, c'est factuel même si peu en parlent…"

Une déclaration qui n'est pas resté sans réponse, puisque ce matin, l'entrepreneur candidat estime que Deschamps a peur de lui : "Mais attendez, il a peur de moi ? Peut-être a-t-il peur qu’il y ait un vrai patron à la fédération ? Car s’il y a un vrai patron au-dessus de lui, il sera sélectionneur mais pas le patron de toute la fédération comme aujourd'hui" confie-t-il à Eurosport.

Une valse de déclarations médiatiques qui laissent penser que le sélectionneur continue de soutenir son président en place Noël Le Graët, tandis que Michel Moulin continue de se décrédibiliser aux yeux des Français.