OGC Nice : Farioli brille pour une réussite notable à travers l’Europe !

Huitième de Ligue 1 après quatre journées de championnat, l’OGC Nice glane un bilan de trois matchs nuls et une victoire. Invaincus, les Aiglons ne sont pas pour autant flamboyants, et l’ADN qu’essaie d’insuffler le coach Francesco Farioli à ses joueurs peine à être converti en résultats. Bien que l’enchaînement de victoires ne soit pas encore une réalité, un chiffre met en évidence le changement clair dans le jeu des Niçois.

Illustration : "OGC Nice : Farioli brille pour une réussite notable à travers l’Europe !"
© Twitter officiel OGC Nice

Arrivé cet été pour remplacer Didier Digard, Francesco Farioli a été le choix de la direction pour différentes raisons. Jeune dans le métier, accessible au regard de son peu d’expérience, et assuré de mettre en place un football de possession, l’entraîneur italien semblait cocher toutes les cases recherchées par les Niçois. En ce début de saison 2023-2024, trois matchs nuls concédés contre Lille, Lorient puis Lyon, et une victoire acquise contre Strasbourg ne permettent pas au nouveau coach de prouver sa valeur. Néanmoins, un détail met bien en avant la réussite de Farioli dans la mise en place de ses principes de jeu.

Personne ne fait plus précis que le Gym

Après un match contre le LOSC au cours duquel les Niçois n’ont pas réussi à tenir la balle plus de 40% du temps, les trois rencontres disputées par la suite ont permis à l’équipe de Farioli d’engranger une moyenne d’environ 60% de possession de balle pendant les matchs. Véritable principe dans le jeu de l’Italien, être précis et ne pas perdre les ballons se veut comme une des premières lois pour les joueurs du Gym. En effet, cela se ressent sur le plan statistique. A l’échelle européenne, aucun club du Big 5 n’est plus précis que l’OGC Nice en termes de taux de réussite de passes. Avec 93% de passes réussies, les Aiglons surpassent les joueurs de Manchester City, du PSG, ou encore du Real Madrid et du FC Barcelone dans l’exercice.

Base solide, cette possession associée à cette précision dans les passes n’est pas à lire seule. Certes, ce principe est un des fers de lance du jeu de Farioli. Néanmoins, les premiers matchs des Aiglons ont également donné lieu à des phases parfois stériles, au cours desquels les décalages peinaient à être trouvés. Dans ce contexte, la principale zone d’amélioration se situe dans le jeu vers l’avant. Ce chiffre révèle-t-il un début d’aventure cohérent, ou bien au contraire un manque de prise de risques dans les intentions ? La deuxième partie de saison après la trêve permettra certainement de décanter ces premières observations, et ainsi déboucher sur des premières conclusions.