OGC Nice : Les ultras sortent du silence après les incidents à la sortie du bus

Une crise sans précédent secoue l'OGC Nice avec l'annonce fracassante du groupe Ultras Populaire Sud qui a officialisé jeudi soir sa rupture définitive avec le club. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l'association de supporters a scellé une scission qui marque un tournant dramatique dans l'histoire récente du Gym. Cette décision radicale de boycotter tous les prochains matchs intervient dans un contexte de tensions exacerbées entre les ultras et l'ensemble de la structure niçoise. Le message adressé par les supporters est sans équivoque : "Nous, maçons, étudiants, chômeurs, reprenons le chemin de nos familles. Vous n'en faites plus partie". Cette déclaration symbolise la profondeur du fossé qui s'est creusé entre les fidèles du club et une institution qu'ils ne reconnaissent plus. L'ampleur de cette rupture touche tous les niveaux de l'organisation, depuis l'actionnaire britannique Ineos jusqu'aux joueurs, en passant par les dirigeants et l'entraîneur, créant une situation inédite pour le club azuréen.

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Illustration : "OGC Nice : Les ultras sortent du silence après les incidents à la sortie du bus "
© Site officiel de l'OGC Nice

Contestation des accusations et défense de leur intégrité

Les ultras de la Populaire Sud ont tenu à rétablir leur version des faits concernant les événements survenus dimanche dernier, s'appuyant sur des sources officielles pour contester les accusations portées contre eux. Ils citent explicitement les rapports des forces de l'ordre et les déclarations d'Aurélie Lebourgeois, directrice de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, pour étayer leur défense. Selon ces témoignages officiels, "les équipes de police n'ont pas constaté de scènes de violence ciblée pendant les incidents" et "le soir même, il n'y a pas de constatations de blessés et aucune intervention de secours sur place". Cette argumentation vise à démonter les accusations de violence physique qui leur sont reprochées. Les supporters insistent sur le fait que "ce qui s'est passé dimanche soir mérite d'être éclairci, pas déformé", dénonçant ainsi une présentation biaisée des événements. Cette défense méthodique révèle leur volonté de préserver leur réputation tout en justifiant leur position dans le conflit qui les oppose au club.

Critique systématique de toute la hiérarchie du club

L'association Ultra Populaire Sud Nice a procédé à un réquisitoire implacable contre l'ensemble de la structure du club, détaillant les griefs qui motivent leur décision de déserter l'Allianz Riviera. Concernant les joueurs, ils dénoncent un "communiqué aux allégations fausses, aux théories complotistes notamment celle sur la passivité des forces de l'ordre", estimant que "la confiance est rompue". L'entraîneur n'échappe pas non plus aux critiques, décrit comme "un coach aux abois, lâché par une partie de ses joueurs" qui "dans un pseudo élan d'union sacrée et afin de feindre une unité au sein de son vestiaire tourne sa veste du jour au lendemain". Les ultras s'attaquent également aux actionnaires Ineos, qualifiés d'"actionnaires visibles seulement par leur nom sur les murs du centre de formation devenu maison Ineos, où l'identité de notre club ne persiste plus". Enfin, les dirigeants sont accusés de cautionner cette situation "sans rien faire", complétant ainsi un tableau de défiance généralisée qui justifie leur conclusion définitive : "Vous ne nous intéressez plus".

Conséquences immédiates et perspectives sombres

Cette rupture intervient à un moment crucial pour l'OGC Nice qui doit affronter des échéances importantes sans le soutien de ses principaux supporters. Dimanche à 15 heures contre Angers, le club disputera un match capital à l'Allianz Riviera dans un contexte particulièrement difficile, privé de l'ambiance que génèrent habituellement les ultras. La situation se compliquera encore avec le match contre Braga en coupe d'Europe, suivi d'une rencontre face à Saint-Etienne le 20 décembre en Coupe de France qui se déroulera à huis clos, vidant complètement le stade de toute présence supportrice. Cette succession d'événements illustre parfaitement la conclusion dramatique du communiqué des ultras : "Le Gym s'enfonce dans le vide". Cette crise marque un nouvel épisode dans les difficultés que traverse la maison rouge et noire, créant une situation inédite où le club doit naviguer sans l'un de ses piliers traditionnels.

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