L’OGC Nice a signé un succès retentissant hier soir. En s’imposant face à l’Olympique de marseille, qui plus est au stade Vélodrome, les hommes de Didier Digard ont signé un troisième succès consécutif de rang face à des concurrents directs aux places européennes. Cette victoire a été scellée par un joueur inattendu.
Hier, Gaëtan Laborde a été magistral et a pesé très lourd dans la victoire des Niçois. Sous l’impulsion d’un Didier Digard qui découvre les fonctions d'entraîneur principal, l’ancien bordelais semble retrouver ses qualités qui ont fait de lui un serial buteur tantôt au MHSC ou au Stade Rennais. Didier Digard semble également avoir eu un impact sur la carrière de Billal Brahimi. Explications.
Un non-prêt judicieux
Billal Brahimi est arrivé en provenance du SCO d’Angers avec une réputation d’ailier dribbleur et fin techniquement qui laissait imaginer le meilleur pour sa carrière. Cependant, le joueur s’est cassé les dents dès son arrivée puisqu’il ne semblait pas matcher avec les entraîneurs du Gym. Ainsi, Christophe Galtier avait un système beaucoup trop défensif pour mettre l’Algérien en lumière tandis que Lucien Favre lui préférait des joueurs aux qualités plus cérébrales et plus faciles à limiter dans un cadre. C’est pour cela que l’Aiglon devait finir la saison du côté de l’ESTAC Troyes dans un prêt qui aurait amené le joueur de 22 ans à relancer sa carrière au plus vite. Au lieu de ça, le destin s’en est mêlé et la blessure de Nicolas Pépé a bousculé les plans des dirigeants azuréens qui ont fait volte-face. Ainsi, Billal Brahimi restera dans les Alpes-Maritimes, mieux encore se révélera décisif face à l’OM en inscrivant un but fabuleux. Un transfert avorté d’ores et déjà récompensé, maintenant reste à voir si l’ailier droit pourra enfin confirmer son talent.
Le football va très vite, encore une fois, ce choix en est la preuve idéale. Sous l'égide d’un entraîneur moins froid que Lucien Favre et au jeu plus enthousiasmant, Billal Brahimi pourrait retrouver confiance et gratter plus de temps de jeu malgré l'attaque niçoise pléthorique en nombre comme en qualité. À suivre…