L’Olympique Lyonnais traverse une période des plus difficiles de son histoire, et son président John Textor est scruté de près par tous les amateurs de Ligue 1. Le successeur de Jean-Michel Aulas n’est pas arrivé dans la période la plus tranquille possible, et doit faire face à de grandes polémiques. Ses propos tenus après la défaite de Lyon, à domicile, face à Clermont avant la trêve internationale, rappelant que l’OL ne jouait pas le maintien et qu’il restait optimiste pour la suite semblaient en décalage avec la réalité du club, qui voit son président se faire remarquer en Amérique du Sud.
100€ offerts sur ton 1er pari !
Drôle de saison de la part du club Lyonnais, qui ne glane que 3 pauvres petits points en 9 matchs (avec un match de retard, à savoir OM-OL reporté au 6 décembre). Les hommes de Fabio Grosso, qui a subi des blessures d’une violence rare pour un membre d’un club lors du déplacement à Marseille, doivent se ressaisir ce dimanche 13h face à Metz au Groupama Stadium. Mais le staff Lyonnais n’a pu que constater une scène assez inédite de la part de son président, lors d’un match d’un autre club dont il est propriétaire.
« C’est de la corruption, du vol ! »
Des mots forts sortis de la bouche de l’homme d’affaires américain, qui contrastent largement avec sa douceur crispante lorsqu’il s’agit d’analyser la mauvaise posture des Gones. Textor est également actionnaire majoritaire du club brésilien de Botafogo, et est devenu furieux après avoir vu son équipe se faire remonter dans les arrêts de jeu alors qu’elle menait le match 3-0. Il est alors descendu sur la pelouse pour exprimer son mécontentement, visiblement de manière virulente. L’arbitre de la rencontre entre Botafago et Palmeiras en a donc pris pour son grade, puisque Textor, déchaîné, est allé jusqu’à demander la démission des arbitres lors d’une interview d’après-match au bord de la pelouse. La Fédération Brésilienne ne compte pas rester muette et a poursuivi Textor en justice, mais l’américain ne compte pas en rester là, et a exprimé, à l’occasion d’un communiqué répondant à cette poursuite judiciaire, « ne pas vouloir reculer face aux défis lancés par des personnes en position de pouvoir, prêtes à faire n’importe quoi pour s’accrocher à leur pouvoir ». Une sortie plus que surprenante, et de quoi ne pas apaiser les Lyonnais avant la réception de Metz et pour la suite de la saison.