L'Olympique Lyonnais, monument du football français, fait face à une situation critique après sa rétrogradation administrative en Ligue 2 par la DNCG. Cette sanction violente pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le club rhodanien, qui se bat désormais pour sa survie. La nouvelle gouvernance, menée par Michele Kang et Michael Gerlinger, travaille dans l'ombre pour contester efficacement cette décision lors de l'appel prévu la semaine prochaine.
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Une course contre la montre pour éviter le pire
La DNCG a détaillé les raisons précises de cette relégation, et l'OL a peu de temps pour présenter les garanties financières exigées, soit un apport d'au moins 70 millions d'euros. L'argent devra provenir d'un regroupement d'actionnaires et être déposé sur un seul compte. Un casse-tête bancaire et juridique, alors que les jours défilent. Sans cet apport concret et immédiat de fonds, la relégation pourrait être confirmée, menaçant l'avenir même du club.
Un mercato paralysé et des joueurs dans le flou
Pendant ce temps, l'équipe de Paulo Fonseca est plongée dans l'incertitude. Le technicien portugais ne peut ni recruter, ni vendre, seules quelques options d'achat déjà négociées ont pu être finalisées. En effet, l'OL risque également de perdre sa place en Ligue Europa, acquise la saison dernière, un coup de massue supplémentaire.
Des tractations intenses pour sauver la situation
Michele Kang et Michael Gerlinger se sont rendus à Genève mardi pour des discussions avec l'UEFA concernant la future participation européenne du club. Sans feu vert sur le plan national, Lyon sera automatiquement écarté des joutes continentales. Le club veut aller vite pour éviter que son intersaison ne se transforme en cauchemar total. Il doit rassurer ses joueurs, son staff, ses partenaires et ses supporters avant le 14 juillet, date butoir fixée par l'UEFA pour entériner ou non la participation en Ligue Europa.