L’entraîneur de l’OL, Fabio Grosso, s’est présenté ce vendredi en conférence de presse avant le choc à Marseille. En grande difficulté depuis son arrivée dans le Rhône, l’Italien se montre tout sauf inquiet avant ce déplacement périlleux.

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La situation est catastrophique pour l’Olympique Lyonnais. Aucune victoire cette saison et lanterne rouge du championnat avec seulement 3 points au compteur, Lyon n’a jamais semblé aussi faible. Depuis sa montée en première division datant de 1989, L’OL n’a jamais enregistré un si mauvais début de saison sur le point comptable. Entre un jeu brouillon, des buts qui se font rares et la défaite contre Clermont à domicile, ce n’est pas au niveau des dernières sorties que les Lyonnais chercheront des forces pour affronter Marseille au Vélodrome dimanche soir. Pourtant, Fabio Grosso s’est montré plutôt optimiste ce vendredi devant la presse.
Grosso, toujours déterminé
Interrogé sur son avenir sur le banc lyonnais, le technicien italien a opté pour une attitude calme. Grosso affiche un visage plus serein en conférence de presse alors qu’au lendemain de la dernière défaite à domicile contre Clermont, il s’était montré remonté face à ses joueurs et avait annulé l’entraînement cherchant « une taupe » dans l’effectif qui nuirait au club. Face aux questions sur le risque d'être renvoyé par le club, Grosso indique que les dirigeants de l’OL l’avaient mis en garde sur l’importance de son poste et qu’il serait rapidement sur la sellette si les bons résultats venaient à manquer. « Je sais que dans ce métier on est toujours en danger, ça m’est arrivé dans le passé. Même avec cet avertissement, j’ai accepté ce poste avec beaucoup d’envie et de joie ». Grosso reconnaît sa déception par rapport aux résultats de ses 5 premiers matchs, 4 défaites et un seul point pris contre Lorient. L’entraîneur rhodanien affirme néanmoins qu’il garde l’envie de réussir dans ce club et qu’il est motivé à l’idée d’entamer les prochains matchs. Grosso croit au fruit du travail et espère en voir les résultats dimanche soir face à son ancien coéquipier, champion du monde 2006 lui aussi, Gennaro Gattuso. Quand un journaliste lui demande si la détermination de sa prise de fonction est encore là, Grosso répond franchement : « encore plus ».