L’OL connaît une période très difficile, que ce soit au niveau des résultats sportifs ou au niveau institutionnel. Le club est 17e de Ligue 1, dans une position très délicate. De plus, du côté de la direction, rien ne semble coordonné.

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C’est la crise à l’Olympique lyonnais. Les gones n’ont pas gagné un seul match en 8 journées. Au-delà du plan sportif, c’est sur le plan financier que le club essaie de débattre et d’agir.
L'OL n'est pas en manque d'argent selon Cucci
Santiago Cucci, président éxécutif du club, a affirmé que l’Olympique lyonnais était en contact avec une société spécialisée pour épauler le projet financier. Celle-ci aurait notamment une option de vente à proposer. Il s’est donc montré plutôt rassurant. Pourtant, les précédentes annonces pouvaient inquiéter : levée de fond de 300M d’euros et possible retrait d’Iconic Sports. Cependant, la première information concernant la levée de fond a été démentie par Cucci. S’il a confirmé que le club avait bien une dette de 300M d’euros, il a précisé que les dirigeants sont entrain de la réaménager et qu’il s’agit bien d’une dette, mais pas d’une volonté à réinvestir.
Il a souhaité mettre au clair la situation : "On n’a pas besoin d’argent et ce que je ne veux pas quand je rencontre des amoureux du club, c'est de les voir inquiets, penser que le club va s’écrouler, que le projet n’est pas solide."
En contradiction avec Textor sur les besoins financiers du club
Textor, quant à lui, a adopté le comportement de quelqu’un qui aurait, au contraire, besoin d’argent. Il a décidé d’obtenir du bénéfice via la mise en vente de l’Arena de l’OL Groupe. Cucci semble en accord avec cette décision, car il considérait également que cette enceinte était peu utile et s’éloignait trop du football en lui-même. L’argent récupéré servirait à développer des académies partout dans le monde, notamment via Eagle Football, club pour lequel Textor est le principal actionnaire.
Le président et directeur général de l’OL souhaiterait également vendre des actifs du club, tels que 52% de l’OL féminin à Michele Kang, ou encore des parts de l’OL Reign (club de la première division de football féminin aux Etats-Unis). Il cherche donc bel et bien un apport financier et viserait même une introduction à la bourse de New-York.
Un problème de direction ?
Finalement, nous constatons que le départ de Jean-Michel Aulas s’accompagne de grandes difficultés et de grandes incompréhensions au club. L’ancien président emblématique de l’OL était resté 36 ans au club. Forcément, le fait de changer d’organisation après toutes ces années ne passe pas innaperçu. D’autant plus que Textor ne semble pas être sur la même longueur d’onde qu’Aulas. Alors que les deux hommes s'étaient associés pendant une année, Aulas a ensuite porté plainte contre son actionnaire pour diffamation.
Même si les dirigeants actuels, et en particulier Cucci, n’ont pas l’air inquiets, on peut tout de même dès à présent évoquer la question du maintien. Une décente serait une catastrophe pour un club d’une telle envergure. Ce flou concernant la capacité financière de l’OL nous perd un peu plus.