Alors que l’OL affrontait un concurrent direct au maintien en ce début de saison, les hommes de Fabio Grosso sont parvenus à relever un minimum la tête dans un match longtemps fermé.
Après les incidents survenus dimanche dernier dans les heures précédant l’Olympico, l’Olympique Lyonnais avait à cœur rebondir. De ces événements subis par les Rhodaniens, est née une cohésion supplémentaire dans le vestiaire. Car c’est tout un club qui s’est fait assommer, et la convalescence est collective. De telles épreuves marquent une saison, et peuvent malgré tout servir de socle commun pour avancer, ce qui pouvait peut-être manquer auparavant. Les Gones se sont fait peur, mais ont au moins su arracher un point, bien qu'il ne soit plus symbolique que salvateur tant la copie rendue par l'OL est peu fournie.
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Toujours pas de victoire, mais une égalisation qui permet d'éviter une nouvelle débâcle
Le match a mis (beaucoup) de temps avant de s’emballer, ce que ne laissait pas présager le tout début de match. Après un 1 contre 1 remporté par Oukidja face à Mama Baldé dès la première minute, le match a manqué de rythme. Lyon, qui avait osé une défense à 3, ne semblait pas très à l’aise avec cette composition, avec ses défenseurs qui restaient trop bas. Difficile d’aller de l’avant dans ces conditions. Jusqu’à un éclair de génie du messin Ablie Jallow à la 77è minute, le match était plutôt terne. À ce moment-là, Lyon était sonné. Puis Skelly Alvero a réveillé le Groupama Stadium, pour au moins jusqu'à la fin de match, après une frappe à l’entrée de la surface qui a trompé le gardien grenat Guillaume Dietsch, ayant remplacé Alexandre Oukidja sorti blessé à la 18è minute. Les dix dernières minutes étaient plus intensives mais restaient brouillonnes. Alvero a au moins réussi à sauver un point, qui ne fait pas de mal et permet aux lyonnais d’en compter 4. Le calendrier de l’OL est fourni, et s’il joue comme il l’a fait aujourd’hui aura du mal à retrouver des sensations. Prochain match à Rennes, puis la réception de Lille, suivi d’un déplacement à Lens. Des grosses écuries affrontent un Lyon plus qu’affaibli, qui réalise sa pire série de points depuis la saison 1965-1966.