Arrivé cet été en provenance du FC Bruges, le latéral droit Clinton Mata s’est très vite intégré au groupe lyonnais à tel point qu’il est une des belles surprises de cette préparation. Une performance telle que son coach, Laurent Blanc, est déjà tombé sous le charme de l’international Angolais.

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Arrivé dans le Rhône début juillet, quelques jours avant le début de la préparation, Clinton Mata n’a pas mis beaucoup de temps à s’adapter à son nouvel environnement et faire l’unanimité auprès du staff lyonnais. Irréprochable à l’entraînement, Laurent Blanc a très vite remarqué le bon état d’esprit du latéral droit : « On a besoin de joueurs avec une bonne mentalité, il en est le parfait exemple. C’est un garçon qui se remet énormément en question, c’est un gars qui veut progresser même à son âge. Il veut toujours s’améliorer que ce soit dans sa préparation individuelle ou collective. C’est un bon, un très bon. » confie le champion du monde 98. Si ces dernières années, les latéraux modernes ont souvent une certaine envie d’aller vers l’avant en oubliant par moment leur rôle défensif, Clinton Mata s’est montré très clair à ce sujet : « Je suis venu ici pour jouer comme latéral droit, explique franchement, de son côté, le principal concerné. Mon rôle est d’abord de défendre avant d’attaquer. Mais je suis aussi un joueur qui, s'il voit de l’espace, n’hésitera pas à le prendre. Mais toujours à bon escient. Si je monte 10 fois et que je n’apporte rien, ça n’a pas d’intérêt. Je choisis toujours mes moments pour faire mal aux adversaires. » soumet l’Angolais de 30 ans.
Enfin un vrai leader à l’OL ?
Si Alexandre Lacazette semble être un leader naturel dans l’effectif lyonnais, les supporters attendent désespérément qu’un joueur prenne ce rôle avec conviction. Déjà, leader au FC Bruges, l’expérience de l’Angolais pourrait rapidement lui permettre de devenir ce leader au vu de son adaptation express : "Être un leader est quelque chose que je ne contrôle pas. Ça a toujours été en moi dans le sens où je ne suis pas le genre de joueur à crier. J’essaye de garder la connexion avec les joueurs. Chacun sa personnalité. Il y en a qui aiment se faire entendre, d’autres non. Je sais comment ça se passe quand on te crie dessus et que tu n’as pas confiance. J’essaye plutôt d’aborder les choses en communiquant, surtout avec les jeunes » explique-t-il. Il ne reste plus qu’à attendre les premiers matches de la saison pour savoir si oui ou non Clinton Mata va mener à bien son rôle de leader proclamé…