En pleine tempête sportive et extra-sportive, le club rhodanien aurait vraiment besoin d’une éclaircie. Celle-ci pourrait peut-être venir de ses supporters.
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Malgré les difficultés rencontrées par le club, l’OL peut encore compter sur ses soutiens. Malgré les images survenues en octobre 2023, les Bad Gones ont récemment témoigné de leur indéfectible ferveur à l’Olympique Lyonnais. La dernière image en date, c’est l’accrochage d’une banderole en soutien à Fabio Grosso, blessé pendant le caillassage du bus lyonnais.
« Bon rétablissement Fabio », peut-on lire sur l’affiche dont la photo a été partagée sur le compte Facebook du groupe. Il n’y a par ailleurs pas que les Ultras qui se mobilisent pour l’équipe, puisqu’un peu partout, les supporters lyonnais montrent que malgré la crise, ils sont encore et toujours là.
« Que le football redevienne une fête »
Face à Metz, les enjeux sont grands. Si Lyon est en difficulté, le club Mosellan est lui aussi à la peine. Malgré une victoire contre Lens en septembre dernier, les hommes de László Bölöni sont depuis à la recherche d’une victoire. Et malgré un match nul obtenu contre Le Havre, les Grenats se trouvent toujours eux aussi en zone rouge.
C’est pour cela qu’aujourd’hui, les Gones semblent y croire. C’est le cas par exemple de Michel, un supporter lyonnais interrogé par le site Olympique et Lyonnais.com, ayant connu le Lyon de deuxième division dans les années 80 comme le précise ce dernier : « On va enfin pouvoir reparler et vivre de foot […] dans ce malheur marseillais, on peut trouver du positif. Les blessures des uns et des autres ont créé une vague de cohésion à l’extérieur du groupe. Il faut espérer que cela en soit de même chez les joueurs en faisant front derrière Fabio Grosso. Dimanche, il faut gonfler le torse et montrer que le foot doit être une fête et pas l’inverse. » Témoigne-t-il.
Une déclaration teintée d’optimisme, mais qui n’occulte pas le navrement qui s’est emparée de nombreux supporters : « je partage votre amertume... Le monde du foot est d'une lâcheté, aucune réaction des groupes de supporters, aucune rencontre annoncée avec les dirigeants. T'écoutes RMC, ils vont presque tous te dire que c'est de la faute de la police qui a mal fait son travail, qu'on ne doit pas sanctionner les clubs pour quelques individus... On marche sur la tête. Le business du foot ne prend jamais aucune responsabilité. Pas prêt de revenir au stade m'associer avec des fachos qu'on laisse faire impunément », regrette ainsi un internaute.
Alors quelle leçon retenir ? Si Lyon arrivait à décrocher ce week-end sa première victoire, nul doute que la nouvelle adoucirait quelque peu les tensions qui gangrènent le club. En revanche, même elle ne pourrait faire oublier que l’affaire Grosso n’est pas seulement une affaire entre supporters lyonnais et marseillais.