L’OL n’est pas parvenu à enchaîner. Après un match lors duquel les hommes de Fabio Grosso n’ont pas eu leur mot à dire, les débats autour de la situation du club sont de retour. À la fois sur les performances sur le terrain, mais également sur l’aspect directionnel. En effet, le président de l’OL, John Textor, a accordé à RMC une interview lors de laquelle il parle d’une rumeur qui avait trouvé bon nombre de soutien.
L’Olympique Lyonnais reste bon dernier de cette Ligue 1, et son bilan de 7 points après 13 journées (dont un match de retard prévu le 6 décembre pour l’Olympico) fait grincer des dents. Alors que Textor va avoir une discussion avec le coach italien Fabio Grosso, ce dernier n’est pas encore remis en question après la défaite contre Lille, puisque le match était logiquement en faveur des Nordistes, et les faire tomber aurait relevé de l’exploit plutôt que du rationnel au vu du début de saison des deux formations. Le début de semaine a été attendu du côté des Rhodaniens, puisqu’il était synonyme de passage devant la DNCG, afin de vérifier les comptes de l’OL pour une éventuelle sanction lors du prochain mercato. L’OL devra repasser pour cause de documents manquants, mais le retour de Textor en France a été l’occasion pour lui de répondre à certaines interrogations, dont une qui est plutôt soutenue par les supporters lyonnais.
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Vers un retour de Juninho à l’OL ?
C’est une question qui est présente sur les lèvres de nombreuses personnes, et Textor met au clair ses projets à ce propos. Il déclare à propos de la légende lyonnaise Juninho que « ses meilleurs jours à Lyon sont encore à venir », ce qui pourrait bel et bien laissait penser à un retour, mais pas comme directeur sportif comme lors de son dernier passage dans le Rhône. Textor ajoute que l’ancien Gone se plaît au Brésil et qu’un retour à plein temps en France n’est pas réellement envisageable. Juninho reviendrait peut-être comme « conseiller spécial » ; soit une aide au président dans le processus de décision. Une implication de Brésilien est proche, mais sera en coordination avec le club de Botafago au Brésil, dont John Textor est également propriétaire et qui l’avait poussé à crier à la corruption début novembre. Une double implication donc, qui nécessiterait pourtant une dévotion pleine au club rhodanien qui souffre, et qui devra se battre pour se maintenir.