OL : Une immense injustice dénoncée par les supporters ?

À trois journées du dénouement du championnat de France, les courses à l'Europe et au maintien battent leur plein. Si le Paris Saint-Germain est assuré d’être champion, le destin des autres clubs est encore, pour la plupart, incertain. Cependant, certaines tendances se dégagent et ont permis d’établir les nominés aux trophées UNFP annuels. Parmi eux, certains choix interrogent.

Illustration : "OL : Une immense injustice dénoncée par les supporters ?"
© Site officiel de l'OL

Les nominés choisis par leurs pairs

Cela permet d’écarter la possibilité d’un “complot” mis en place par l’UNFP. En effet, pour le trophée du meilleur joueur de la saison, ce sont bien les joueurs eux-mêmes qui votent via un logiciel auquel ces derniers ont un accès unique et spécifique. Ils ne peuvent voter qu’une seule fois, pour n’importe qui d’autre que leurs coéquipiers, dans leur vestiaire, le tout sous le contrôle d’un représentant de l’UNFP.

Si l’absence d’Alexandre Lacazette dans les nominés du meilleur joueur de la saison peut sembler injuste pour les supporters de l’OL, c’est donc bien aux joueurs votants qu’il faut en tenir rigueur et non à l’UNFP qui n’a pas son mot à dire.

Le même processus est utilisé pour les joueuses de D1 Arkema, ainsi que pour l’élection du meilleur jeune du championnat de France. Pour ce trophée, les joueurs nominés doivent d'ailleurs avoir moins de 21 ans pour être éligibles. Ce qui explique notamment les absences de Maghnes Akliouche (Monaco), Bradley Barcola (PSG) ou encore Bradley Locko (Brest) tous trois âgés de 21 ans.

Des critères précis donnant lieu à des nominations douteuses

Lacazette absent malgré sa saison remarquable dans un OL au début de saison moribond, Eliesse Ben Seghir présent dans les 5 meilleurs jeunes malgré seulement 250 minutes disputées depuis août dernier… Luca Elsner (le Havre), 15ème du championnat et Franck Haise à la tête d’une équipe lensoise décevante préférés à Adi Hütter, formidable dauphin du PSG ou encore à Pierre Sage, reprenant un club lanterne rouge pour l’emmener en finale de Coupe de France et à la 8ème place du championnat. Plusieurs choix qui donnent aux suiveurs un profond sentiment d’injustice.

L’absence du technicien lyonnais dans cette liste pourrait s’expliquer par un nombre insuffisant de matchs à la tête de son club. Cependant, arrivé fin novembre, il est depuis plus longtemps sur son banc que l'entraîneur du rival de toujours, nominé pour le titre de meilleur entraineur de Ligue 2. En effet, Olivier Dall’Oglio, arrivé en poste quelques jours après Sage est bien susceptible d'obtenir cette distinction.

Des critères assez difficiles à comprendre, pas forcément bien expliqués et pouvant parfois manquer de pertinence. De quoi donner envie à certains suiveurs du ballon rond de se désintéresser de ces trophées qui pourraient pourtant représenter un intérêt supplémentaire dans cette fin de saison haletante.