OM - Atalanta : Un manque de réussite offensive qui laisse des regrets

Ce jeudi 2 février, l’OM avait rendez-vous avec son histoire. Dans une saison composée de hauts et de bas, l’objectif était de taille pour les Phocéens : prendre une option sur une qualification en finale d’Europa League face à une équipe qui venait d'éliminer l’un des favoris. Dans ce rendez-vous de haute volée, l’OM a su répondre présent et peut même nourrir certains regrets à l'issue de la rencontre.

Illustration : "OM - Atalanta : Un manque de réussite offensive qui laisse des regrets"
© Twitter officiel de l'OM

Un manque de réussite offensive

Si l’OM venait à sortir aux portes de la finale, ses supporters seraient probablement hantés pendant un long moment par certaines occasions manquées. Tout avait très mal démarré pour les Olympiens. Couvert par Chancel Mbemba, Gianluca Scamacca se retrouve en bonne position en entrée de surface. D’une frappe limpide du pied droit, il donne l’avantage à l’Atalanta dés là 11ème minute de jeu. S’en est suivi un moment de flottement dans les rangs marseillais durant lequel on pouvait craindre le pire pour la formation de Jean-Louis Gasset.

Mais la tendance s’est ensuite inversée, et celui qui était fautif quelques minutes plus tôt se transforme en sauveur. À la 20ème minute, Chancel Mbemba est décalé par Kondogbia suite à un corner joué rapidement. Le Camerounais enroule une magnifique frappe qui trouve le montant droit de Musso avant de rentrer dans le petit filet opposé. Un but aussi splendide qu’important qui fait de lui le 6ème défenseur à avoir marqué le plus de buts en Coupe d’Europe sous le maillot de l'OM. Interrogé sur son exploit individuel, le défenseur central met l’accent sur une solidarité collective :”C’est grâce à mes coéquipiers, j’ai beaucoup souffert avec une blessure. Il fallait partir à la guerre tous ensemble, on l’a fait” déclare-t-il avec beaucoup d’humilité.

Juste avant la pause, Pierre-Emerick Aubameyang passe à quelques centimètres d’inscrire son 11ème but en Ligue Europa. Parfaitement servi par Harit, très juste ce soir, le Gabonais est seul face à Juan Musso. Le portier argentin voit la frappe du marseillais flirter avec son montant gauche et peut s’en estimer très heureux.

En deuxième période, l’OM ne lève pas le pied, bien au contraire. Face au pressing bergamasque, les Marseillais ont su s’adapter, et arrivaient systématiquement à être dangereux quand un point d’appui était trouvé dos au jeu. Marseille pense même avoir fait le plus dur en inscrivant ce deuxième but tant attendu, mais l’arbitre assistant lève son drapeau pour une position de hors jeu de Luis Henrique.

Sans jamais n’avoir rien lâché, les Phocéens continuent de se procurer d’énormes occasions. Azzedine Ounahi, tout juste entré en jeu, voit sa frappe repoussée par l’équerre de Musso. Décidément, un manque de réussite criant qui laisse un goût amer en bouche avant le match retour, mais qui souligne également une prestation olympienne de haut rang.

Des entrées en jeu remarquées

Dans une saison particulièrement éprouvante physiquement, Jean-Louis Gasset avait annoncé que les remplaçants auraient forcément un rôle important à jouer dans cette rencontre. Cela n’a pas manqué puisque ces derniers se sont révélés particulièrement intéressants sur cette fin de match.

Faris Moumbagna a parfaitement joué son rôle de point d'ancrage au sein de la défense italienne. Grâce à sa solidité au duel et à son jeu de remise particulièrement inspiré, le Camerounais a réalisé une magnifique entrée, et les défenseurs de Bergame n’ont jamais réellement pu prendre la mesure de l’attaquant. De son côté, Iliman Ndiaye a, lui aussi, parfaitement suppléé Amine Harit. Sa qualité technique et sa percussion ont fait de lui un véritable poison pour l’arrière-garde bergamasque. Insaisissable, créant à plusieurs reprises le décalage aux abords de la surface, comme plus bas sur le terrain, l’international Sénégalais a marqué des points ce soir, contrairement à Ismaila Sarr, volontaire, mais trop souvent brouillon.

L’OM obtient finalement un résultat satisfaisant, pour lequel il aurait probablement signé avant le coup d’envoi. Mais au vu de la physionomie de la rencontre, les hommes de Jean-Louis Gasset auraient pu espérer mieux. Quoi qu’il en soit, tout reste à faire et tous les espoirs sont permis à un pas d’obtenir un ticket pour une finale de Coupe d’Europe.