En tête au tableau d’affichage et en supériorité numérique, l’OM a pour autant concédé le match nul (2-2), sur la pelouse du FC Metz ! Des points précis inquiètent pour la suite de la saison…
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« De ma part, ce match-là on doit le gagner facilement parce qu’on a eu des occasions en première mi-temps ! J’ai eu deux occasions (sur 7 tirs) mais je n’ai pas pu les marquer… Il manque juste l’efficacité mais ce match-là, on doit le gagner facilement ! (Ismaïla Sarr) » Trois jours après l’immense désillusion en Ligue des Champions contre le Panathinaïkos (2-2 (3-5)), les sentiments de déception et de regrets prédominent encore une fois chez les Marseillais ! En effet, lors de cette 2ème journée, l’OM menait au score contre le FC Metz, en supériorité numérique, et aura eu de nombreuses occasions de tuer sa rencontre, en vain… Si les hommes de Marcelino ont bien arraché le point du match nul en fin de partie, par l’intermédiaire de Vitinha (82ème), ceux-ci ont bien perdu deux points sur la pelouse d’un promu, corrigé quelques jours plus tôt à Rennes (5-1).
Une inefficacité offensive criante !
« (Qu’est-ce qu’il faut faire pour gagner ce type de match ?) On a frappé beaucoup, c’est l’efficacité qu’il faut ! On a tiré beaucoup sur les poteaux, on a frappé la transversale… On doit avoir un peu plus de chance pour ce genre de match mais je crois que l’équipe a montré qu’elle était supérieure à son adversaire ! » Au terme de cette rencontre, l’entraîneur espagnol Marcelino regrettait amèrement l’inefficacité offensive de son équipe. La pleine illustration de ce point négatif se nomme Ismaïla Sarr ! Avec 7 tirs au compteur, l’ancien rennais n’a pas réussi à ajuster la mire, notamment en première période… Dès la 2ème minute, sur un centre du jeune Soglo, l’international Sénégalais touche déjà les montants, d’une reprise de volée du pied droit ! Les signes annonciateurs d’une soirée maudite, face à son ancien club ! Par la suite, le principal intéressé va buter sur Alexandre Oukidja (7ème), pour sa seule frappe cadrée en 7 tentatives, avant de trop croiser sa tentative, malgré un certain laxisme de la défense (38ème). Mais ce n’est pas tout ! Dans le second acte, c’est autour d’Illiman Ndiaye (73ème) et de Chancel Mbemba (78ème) de toucher les montants. À noter aussi les deux buts refusés par la VAR de Pierre-Émerick Aubameyang (45ème) et de Valentin Rongier (52ème), suite à une faute litigieuse d’Ismaïla Sarr !
Un coup de mou qui pose question !
Manque de réalisme ou manque de chance ? Tel est la question ! Malgré tout, l’OM a quand même inscrit deux buts, par l’intermédiaire d’Emran Soglo (14ème) et de Vitinha (82ème). Si les Phocéens ont concédé le match nul, c’est avant tout à cause d’un coup de mou inquiétant, suite au carton rouge d’Ababacar Moustapha Lo (59ème). Au terme de la rencontre, Marcelino s’est attardé sur la question : « C’est très difficile pour moi d’analyser parce qu’on tenait la situation, on était bien mais quand on peut imaginer tout ce qui passe dans la tête, on pensait qu’on allait le gagner ! » Un scénario qui rappelle grandement la rencontre contre le Panathinaïkos, où l’OM avait subitement reculé en fin de match, avant de concéder un pénalty de Fotis Ioannidis. Sur la pelouse de Saint-Symphorien, les Olympiens ont subi un véritable retournement de situation, en 6 minutes chrono ! À la 65ème, c’est le malheureux Valentin Rongier qui détourne dans son camp une frappe lointaine de Cheikh Sabaly… La maladresse de l’ancien nantais va précéder une erreur du portier Pau Lopez (71ème), friable face à la puissance de Georges Mikautadze. La nature de ce coup de mou peut poser question ! Ce coup de mou est-il physique, comme contre le Panathinaïkos ? Vraisemblablement pas, au vu de la réaction intéressante des Marseillais en fin de match. Selon Marcelino, ce coup de mou a été causé par un relâchement mental, résultant d’un manque de structure évident ! Une erreur à ne pas rééditer par la suite…