Les événements survenus mardi soir au Vélodrome en marge du match de Ligue des Champions entre l'OM et Newcastle continuent de faire polémique. De nombreux supporters anglais ont exprimé leur mécontentement dans les médias britanniques concernant le traitement qu'ils estiment avoir subi de la part des forces de l'ordre françaises. Cette controverse a pris une ampleur considérable lorsque le club de Newcastle a publié jeudi un communiqué officiel dénonçant fermement l'attitude des autorités françaises envers ses fans. Face à ces accusations publiques qui remettent en question la gestion sécuritaire de l'événement, la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône s'est vue contrainte de réagir rapidement pour présenter sa propre version des faits. Cette situation illustre parfaitement les tensions qui peuvent surgir lors de rencontres européennes de haut niveau, où la sécurité des supporters constitue un enjeu majeur pour les autorités locales.
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Le dispositif sécuritaire contesté par Newcastle
La polémique trouve son origine dans les mesures de sécurité mises en place par les autorités françaises pour encadrer la sortie des supporters visiteurs du stade. Selon les témoignages rapportés par la presse anglaise, les fans de Newcastle auraient été victimes de violences de la part des forces de l'ordre lors de leur évacuation du Vélodrome. Ces allégations ont conduit le club anglais à prendre position publiquement en publiant un communiqué officiel particulièrement critique envers le traitement réservé à ses supporters. L'ampleur de la contestation dans les médias britanniques témoigne de l'impact qu'ont eu ces événements sur la communauté des supporters de Newcastle. Cette situation met en lumière les défis complexes auxquels font face les autorités lors de l'organisation de matchs internationaux, où la coordination entre différents acteurs devient cruciale. La publication d'un communiqué officiel par Newcastle démontre la gravité perçue de la situation par le club anglais.
La version officielle de la préfecture
La Préfecture de police des Bouches-du-Rhône a rapidement réagi aux accusations en fournissant une explication détaillée du dispositif mis en place. Selon les autorités françaises, "Les supporters ont été maintenus dans le stade une heure après le match pour garantir leur sécurité et éviter tout croisement de flux avec les supporters marseillais". Cette mesure préventive s'inscrit dans une logique de prévention des incidents entre supporters rivaux, pratique courante lors des rencontres à risque. La préfecture insiste particulièrement sur le fait que ce dispositif a été communiqué, discuté et validé par le club de Newcastle et l'UEFA, soulignant ainsi la concertation préalable avec toutes les parties concernées. Cette coordination en amont vise à démontrer que les mesures n'ont pas été prises de manière unilatérale mais dans le cadre d'un accord multipartite. L'engagement du club à informer ses supporters de ces dispositions particulières fait également partie intégrante de cette stratégie collaborative.
L'incident spécifique et ses conséquences
Concernant l'intervention controversée des forces de l'ordre, la préfecture reconnaît qu'un événement particulier s'est produit durant la phase finale du dispositif sécuritaire. "À un moment précis, sur la fin du dispositif, dans le secteur visiteurs, un mouvement de foule a nécessité une intervention des CRS", explique-t-elle dans sa communication officielle. L'utilisation ponctuelle de gaz lacrymogène par un membre des forces de l'ordre a effectivement incommodé une vingtaine de supporters pendant quelques minutes. Cependant, les autorités tiennent à minimiser la portée de cet incident en précisant qu'il s'agit d'un usage "très ponctuel d'une gazeuse" en réaction à une situation spécifique. La préfecture conclut en affirmant catégoriquement qu'aucun blessé et aucune plainte n'ont été rapportés suite à ces événements, contestant ainsi implicitement la version présentée par Newcastle et relayée dans les médias britanniques.
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