Depuis plusieurs heures, un supporter marseillais campe devant le centre d’entraînement de l’OM en protestant contre les performances de Léonardo Balerdi. En grève de la faim jusqu’à ce que le défenseur argentin quitte le club, ce supporter a eu la chance d’obtenir la signature malencontreuse de Nuno Tavares pour sa pétition. Un geste maladroit qui fait déjà polémique sur les réseaux sociaux.
Le match nul face à Strasbourg à l’Orange Vélodrome a fait mal.
L’OM a une nouvelle fois déçu à domicile, en concédant deux buts en fin de match. Une mauvaise performance des Marseillais, qui pour certains visent Leonardo Balerdi comme responsable. Comme ce supporter qui a décidé de se lancer dans une grève de la faim devant le centre d’entraînement de l’OM, en réclamant le départ définitif de l’argentin.
Une action à laquelle certains Marseillais ont répondu, à leurs manières.
Histoire de signature
En effet depuis plusieurs heures, ce supporter marseillais réclame le départ de Léonardo Balerdi pour stopper ses protestations. Il a même décidé de se lancer dans une grève de la faim en espérant avoir une réponse de la part du club.
Une contestation qui a fait du bruit et qui a poussé Matteo Guendouzi à s’exprimer directement auprès du supporter : "Balerdi c'est un très bon joueur, tout le monde fait des erreurs, respectez juste", mais également Jean-Pierre Papin plus tôt dans la journée : "Soyez respectueux des joueurs".
Mais également aujourd’hui, Nuno Tavares s’est lui aussi arrêté pour faire des photos et signer des autographes auprès des supporters marseillais. Le latéral portugais a alors signé la pétition du marseillais, malencontreusement. Un geste maladroit qui circule partout et qui anime le réseau social Twitter depuis plusieurs minutes.
Une erreur d’inattention dont l’OM aurait préféré se passer avant son choc de ce week-end à Reims, invincible depuis de nombreux matchs. Reste à savoir si le club phocéen décidera de s’exprimer sur cette affaire ou si Marseille sanctionnera le supporter, pour mettre fin à cette nouvelle polémique.