OM-OL : Un pénalty oublié pour les hommes d’Igor Tudor ?

En clôture de la 14ème journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille accueille les rivaux rhodaniens redevenus fringants depuis l’arrivée de Laurent Blanc. Si la première mi-temps n’a offert qu'une seule équipe protagoniste, un fait de jeu a fait réagir toute la planète foot.

Illustration : "OM-OL : Un pénalty oublié pour les hommes d’Igor Tudor ?"
© Twitter officiel OM

Que serait un Olympico sans débat sur l’arbitrage ? Il perdrait en tout cas une certaine saveur devenue habituelle. Au sifflet Monsieur Letexier et en assistant Stéphanie Frappart étaient très attendus de part et d’autre puisqu’ils ont souvent été au cœur des critiques des deux camps de supporters sur des matchs importants. Ainsi, les marseillais se rappellent du PSG-OM d’il y a moins d’un mois où de nombreuses situations litigieuses avaient laissé les marseillais furieux au coup de sifflet final. Dans le camion VAR ce jour-là c'était François Letexier et sa dernière polémique lors de Nice-Nantes avait suscité l'ire d’Antoine Kombouaré dans les médias. Pour les lyonnais, c'est davantage le choix de Stéphanie Frappart à la VAR qui irrite notamment par des décisions face au Stade Rennais quelques peu invraisemblables et en défaveur du club de Jean-Michel Aulas.

Tagliafico : geste fantastique ou tacle non maîtrisé?

C’est à la 13ème minute que la polémique démarre. Suite à une provocation réussie par Amine Harit côté gauche, l’international marocain enchaîne avec un centre à ras de terre dans l'axe, le but semble grand ouvert pour un Alexis Sanchez qui va ouvrir le score. C’est alors que Nicolas Tagliafico surgit et sauve un but tout fait pour le Niño Maravilla. Cependant, la confusion règne et le chilien réclame un penalty de manière assez véhémente. L’action semble être vérifiée par les assistants VAR de Monsieur Letexier qui ne revient pas sur sa decision de ne pas accorder de penalty. Une décision qui fait polémique puisque lors de la rediffusion des trois angles fournis aux téléspectateurs, il semblerait que le geste salvateur de l’argentin n’ait été possible que par une faute au préalable sur son homologue sud-américain. Une situation qui ajoute une nouvelle fois un litige arbitral à des rencontres qui en sont coutumières.

Si avec le but de Gigot en toute fin de première mi-temps, les supporters marseillais peuvent oublier cette décision à leur désavantage, en cas de contre-performance nul doute que ce penalty sera une source de débat sans fin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les hommes d’Igor Tudor ont en tout cas pris le match par le bon bout.