La défaite amère de l'Olympique de Marseille face à l'Atalanta Bergame (0-1) en Ligue des Champions restera marquée par une polémique majeure qui enflamme encore les débats. Au cœur de cette controverse se trouve une action litigieuse impliquant Éderson, le milieu de terrain brésilien de l'Atalanta, dont la main dans la surface marseillaise n'a pas été sanctionnée par l'arbitre espagnol José Maria Sanchez Martinez. Cette décision, prise en toute fin de rencontre, a directement influencé l'issue du match puisque les Bergamasques ont inscrit le but de la victoire dans la foulée de cette action contestée. L'indignation des joueurs marseillais, menés par leur entraîneur Roberto De Zerbi, témoigne de l'importance cruciale de cette séquence pour l'avenir européen du club phocéen. Pourtant, derrière cette décision apparemment incompréhensible se cache une interprétation technique précise des règles du football moderne.
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La séquence controversée qui divise
L'action litigieuse survient dans les dernières minutes d'un match tendu où l'OM cherche désespérément l'égalisation. Éderson rate complètement son contrôle du pied droit, et le ballon vient percuter sa main droite dans la surface de réparation marseillaise. Cette situation semble offrir une occasion en or à Pierre-Emerick Aubameyang, parfaitement placé pour exploiter cette erreur technique du Brésilien. Cependant, l'arbitre principal José Maria Sanchez Martinez laisse le jeu se poursuivre sans même consulter l'assistance vidéo, provoquant l'incompréhension totale du banc marseillais. La frustration atteint son paroxysme lorsque l'Atalanta parvient à marquer le but décisif quelques secondes plus tard, transformant cette non-décision en véritable cauchemar pour les Olympiens. "L'arbitre a considéré que cette augmentation était naturelle", expliquera plus tard l'ancien arbitre Saïd Ennjimi pour justifier cette interprétation controversée.
L'interprétation technique de la règle 12
La clé de compréhension de cette décision réside dans l'application stricte de la règle 12 de l'IFAB (International Football Association Board), qui régit les fautes de main dans le football moderne. Cette réglementation, particulièrement complexe, distingue les mains volontaires de celles considérées comme naturelles selon le mouvement du joueur. L'officiel espagnol s'est appuyé sur le principe selon lequel une main n'est sanctionnable que si elle augmente artificiellement la surface du corps du joueur, sauf si cette position constitue une conséquence naturelle et justifiable du mouvement effectué. Dans le cas d'Éderson, l'arbitre a estimé que la position de son bras droit découlait logiquement de son geste technique raté, rendant le contact avec le ballon involontaire selon les critères d'interprétation actuels. Cette nuance technique, bien que respectueuse du règlement, reste difficile à accepter pour les supporters et les joueurs marseillais qui y voient une injustice flagrante. L'absence de recours à la VAR renforce d'ailleurs le sentiment d'incompréhension générale autour de cette séquence décisive.
Les conséquences sportives et émotionnelles
Cette décision arbitrale controversée place l'OM dans une situation critique pour la suite de sa campagne européenne, se rapprochant dangereusement d'une élimination prématurée en Ligue des Champions. La colère de Roberto De Zerbi et de ses joueurs témoigne de l'impact psychologique considérable de cette non-décision sur le moral du groupe marseillais. Les accusations des Marseillais, qui dénoncent une "main évidente", contrastent avec l'interprétation technique retenue par le corps arbitral, créant un fossé d'incompréhension entre les différents acteurs du football. Cette polémique s'inscrit dans un contexte plus large de débats récurrents sur l'application des règles de main, particulièrement complexes à interpréter dans certaines situations limites comme celle vécue au Vélodrome.
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