L’Olympique de Marseille affronte ce soir le Panathinaïkos pour une rencontre ô combien importante. Au bord du précipice après sa défaite 1-0 à l’aller, l’OM n’a pas d’autres choix que de l’emporter pour espérer se qualifier au prochain tour des barrages. Dans un Vélodrome qui s’annonce incandescent, Marcelino prépare un choix fort, mais contesté.
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La victoire face au Stade de Reims a pu rassurer les plus sceptiques. Très vite mené au score, l’Olympique de Marseille nouvelle génération a montré du caractère et une répétition des efforts qui prouvent que la capacité de renverser le score de ce barrage est encore possible. Quelques interrogations demeurent sur le onze aligné par l’ancien entraîneur de l’Athletic Bilbao…
Trois choix, une interrogation majeure
Trois postes sont voués à l’interrogation. Tout d’abord, la défense centrale où Chancel Mbemba a remplacé Leonardo Balerdi samedi après-midi. D’après l’Equipe, Marcelino devrait reconduire la défense centrale du match aller et il faut dire que celle-ci a été intéressante et n’a pas grand-chose à se reprocher sur le but encaissé après avoir autant retardé l’échéance. En attaque, Vitinha devrait être titulaire après sa très encourageante performance face à Reims où le Portugais a additionné conservation de balle, courses en profondeur répétées et déviations bien senties pour faire vivre un cauchemar à l'arrière-garde champenoise. À côté de lui, nul ne sait si ce sera Iliman Ndiaye ou Pierre-Emerick Aubameyang qui l’accompagnera, deux profils bien distincts et qui n’ont pas encore ouvert leur compteur buts avec le club phocéen. Pour autant, l’axe majeur et qui fait douter le plus les supporters concerne l’entrejeu. En effet, Geoffrey Kondogbia suspendu après un premier carton jaune grotesque, distribué par le mauvais István Kovács, et un second plus logique laisse un trou béant. Titulaire face à Reims, Valentin Rongier a gagné des points et s’assure déjà une place de titulaire, mais à côté du capitaine olympien qui sera son acolyte ? Le choix penche entre Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout mais, ce matin, L'Équipe pense savoir que c’est l’ancien de la Roma qui l’accompagnera. Un choix particulièrement contesté tant le double pivot avait montré ses grandes largesses en fin de saison dernière tandis que chaque entrée de Mattéo Guendouzi apporte un allant essentiel et un abattage plus conséquent que Veretout.
L’OM est irrationnel et un choix si crucial pourrait aussi bien s'avérer être un triomphe qu’une véritable catastrophe. Marcelino n’a pas le temps de tâtonner et doit, très rapidement faire les ajustements payants et affirmer sa capacité à extraire le meilleur de son effectif. Après avoir encaissé le but de Bernard dans les arrêts de jeu, la donne n’est plus la même et il faudra à tout prix marquer deux buts puisque l’entraîneur espagnol de l’OM ne veut pas entendre parler de tirs au but. Une manière d’affirmer à ses joueurs que 90 minutes suffisent s’ils mettent les ingrédients nécessaires sous peine de se compliquer la tâche dans une confrontation où ils étaient, sont et seront favoris quoiqu’il advienne. À suivre…