La nomination de Jean-Louis Gasset en tant que nouveau coach de l’Olympique de Marseille ne faisait pas l’unanimité il y a quelques jours encore. En moins d’une semaine, l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire a fait taire bien des critiques en se qualifiant contre le Shakhtar avant de dynamiter la rencontre face à Montpellier. Ce dimanche, le coach marseillais a opté pour un choix tactique osé mais largement payant.
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En France, une vague de réactions n’a pas tardé à arriver après l’annonce de l’OM de faire de Jean-Louis Gasset son troisième, et vraisemblablement son dernier entraîneur de la saison. Au regard de son âge, de son expérience, mais surtout des ambitions entretenues par le club, le casting semblait être manqué. Cela dit, alors que Marcelino était précédé par une certaine forme de prestige, les choix tactiques de l’Espagnol ne raisonnaient en rien au sein de l’effectif phocéen. Gattuso semblait manquer cruellement d’idées à son tour, tandis que Gasset a quant à lui fait preuve d’audace. Hier soir, cela a fonctionné, et l’idée pourrait bien être reprise.
Une solution apportée aux errements défensifs sur les ailes
Sur le papier, le onze de départ de l’Olympique de Marseille face au MHSC avait de quoi intriguer. Dans un 4-3-3 à plat, l’on retrouvait Amine Harit au poste de milieu central aux côtés de Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout. Pierre-Emerick Aubameyang occupait le couloir gauche de l’attaque, et Iliman Ndiaye était quant à lui positionné en tant qu’avant-centre, alors même que son rendement offensif est pour le moins décevant cette saison.
Outre ces choix à vocation offensive, Chancel Mbemba était placé dans le couloir droit de la défense à quatre. Si le défenseur congolais est habitué à évoluer au poste de central droit dans une défense à trois, ce rôle plus polyvalent, plus offensif, avait de quoi interroger. Après la rencontre, Jean-Louis Gasset s’est exprimé sur ses intentions : « On a joué à 3 et demi derrière, Ismaila Sarr dans le couloir droit, mais plus haut, et j’ai dit à Chancel Mbemba de le couvrir dans le dos, pour ne pas lui dire qu’il était latéral droit. C’était déguisé. »
En d’autres termes, le rôle habituel d’Mbemba n’a pas été remanié. Cependant, ce travail défensif a été ouvert comme pourrait l’être celui d’un libéro, mais excentré sur l’aile droite. Ce choix a permis à Ismaïla Sarr de se montrer décisif une fois de plus, sans laisser transparaître la faiblesse défensive habituellement remarquée sur ce côté. Cette innovation pourrait donner lieu à un changement réfléchi à l’avenir au sein de ce groupe en totale reconstruction.